De nouvelles aides aux ménages se concrétisent. Les députés ont validé, jeudi 29 juin, plusieurs mesures de soutien face à l’inflation, issu de la dernière tripartite. La principale:
Concrètement, il se manifestera par une hausse des salaires nets censée compenser l’équivalent de deux tranches indiciaires. Chaque index provoque en effet une hausse d’impôts plus importante que la hausse constatée du salaire net. Jusqu’à 5.000 euros, l’indexation de 2,5% ne rapporte en réalité qu’un bénéfice de 1,7%.
Le crédit d’impôt sera mis en place rétroactivement au 1er janvier. Ce qui promet une somme plus importante sur la prochaine fiche de paie, couvrant les mois de l’année déjà écoulés. Ensuite, le crédit d’impôt conjoncture sera versé mensuellement par l’employeur.
Les députés ont aussi validé l’adaptation du barème d’imposition en 2024 équivalente équivalente à deux tranches et demie (6,25%).
Des plafonds relevés de quatre fois 2.000 euros à quatre fois 3.000 euros
Un jeune célibataire sans enfant (classe d’impôt 1), qui gagne 3.009,92 euros bruts par mois, soit 36.119 euros annuels, récupèrera ainsi 245 euros en 2023, grâce au nouveau crédit d’impôt. Et 285 euros en 2024 après l’adaptation. S’il gagne 60.000 euros par an, le gain annuel sera de 525 euros en 2023 et de 705 euros l’année suivante.
Les députés n’ont pas seulement voté les mesures d’adaptation du barème d’imposition. Mais aussi le relèvement des plafonds des intérêts déductibles en relation avec les prêts immobiliers, de quatre fois 2.000 euros à quatre fois 3.000 euros.
Les différents changements permettront ainsi à un couple avec deux enfants et un prêt immobilier un gain de 2.460 euros dès cette année et de 2.580 euros la suivante.
A aussi été votée l’augmentation, rétroactive au 1er janvier 2023, à 75% de la tranche exemptée du revenu net de location des logements sociaux. Et l’introduction d’un crédit d’impôt complémentaire aux crédits d’impôt spécifiques pour les indépendants, les salariés et les retraités, afin de compenser socialement la taxe carbone.