La crèche de la BEI accueille chaque jour une centaine d’enfants. (Photo: Maison Moderne/Archives)

La crèche de la BEI accueille chaque jour une centaine d’enfants. (Photo: Maison Moderne/Archives)

La crèche de la Banque européenne d’investissement du Kirchberg accueille une centaine d’enfants et emploie 44 personnes. Mais elle pourrait mettre la clé sous le paillasson dès le mois d’août prochain.

Le sujet anime certaines conversations à la Banque européenne d’investissement depuis la fin de la semaine passée, et a fait souffler un certain vent de panique. La crèche Attitude «L’Abeille», installée dans les locaux du Kirchberg, pourrait en effet fermer ses portes au mois d’août prochain. Elle accueille chaque jour une centaine d’enfants et emploie 44 personnes.

La menace a été relayée par les syndicats LCGB et OGBL par voie de communiqué. Mais ceux-ci avouent cependant ne pas y voir très clair pour le moment. «Ce sont en effet des parents qui ont été informés de la fermeture de la crèche qui en ont parlé au personnel, celui-ci est ensuite revenu vers nous», nous indique Céline Conter, secrétaire syndicale LCGB. Cette dernière déplore «un manque total de dialogue. Nous n’avons donc que très peu d’informations officielles sur la situation.»

Un forfait financier à la place

Cette crèche existe depuis une quinzaine d’années. La BEI a mis en place ce service via un appel d’offres puis un contrat de prestation de services. Les membres du personnel peuvent donc y faire garder leurs enfants. Une centaine fréquente chaque jour la crèche. «Selon ce qu’on sait, la BEI souhaite mettre un terme à ce service, pourtant fortement apprécié. À la place, un forfait serait proposé aux parents pour que leurs enfants soient gardés dans d’autres structures», avance Céline Conter.

Selon la secrétaire du LCGB, tout espoir n’est pas mort puisque le contrat n’aurait pas encore été dénoncé. L’espoir de voir la BEI revenir sur sa décision reste possible, «mais pour cela, il nous faut des informations». Si la fermeture était néanmoins décidée, les syndicats disent déjà «qu’il faudra négocier un plan social».

En attendant, nombre d’employés ne savent toujours pas si oui ou non ils doivent chercher une nouvelle crèche pour leurs enfants à partir du mois d’août prochain.

Contactée par Paperjam, la BEI n’a pas encore souhaité commenter la situation.