Les chiffres confirment l’affaiblissement de la pandémie, mais au Royaume-Uni par exemple, la dernière phase du déconfinement est reportée de 4 semaines pour permettre d’administrer davantage de deuxièmes doses du vaccin. (Photo: Matic Zorman/Masion Moderne)

Les chiffres confirment l’affaiblissement de la pandémie, mais au Royaume-Uni par exemple, la dernière phase du déconfinement est reportée de 4 semaines pour permettre d’administrer davantage de deuxièmes doses du vaccin. (Photo: Matic Zorman/Masion Moderne)

Les chiffres du ministère de la Santé sont au plus bas depuis juin 2020, une bouffée d’oxygène à l’entame de l’été, mais l’OMS invite à la prudence.

Ils ne sont plus que 9 patients atteints du Covid-19 à être hospitalisés parmi la population résidente, dont un seul en soins intensifs, montrent les chiffres du ministère de la Santé publiés hier.

Pour la première fois depuis le 26 juin 2020, le compteur des hospitalisations pointe sous la barre des 10 lits occupés au Luxembourg, un signal positif couplé à un autre élément: une seule infection au Covid-19 a été observée au terme de la journée de dimanche.

Mais on le sait, celle-ci est traditionnellement plus calme au niveau du testing – avec 367 prélèvements comptabilisés.

Vaccins et variant Delta: deux paramètres à scruter

Il n’empêche, la détente observée ces dernières semaines semble se démontrer. Même l’OMS a confirmé lundi lors d’une conférence de presse cette diminution du nombre d’infections signalées, depuis 7 semaines exactement.

«Les cas sont au plus bas depuis février, mais ils ne diminuent pas aussi rapidement que cela: la semaine dernière, le nombre de nouveaux cas était le même que la semaine précédente», a relevé Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS.

À l’heure actuelle, le virus se déplace beaucoup plus vite que l’acheminement des vaccins.

Dr Tedros Adhanom Ghebreyesusdirecteur généralOMS

Deux éléments sont à tenir à l’œil: d’un côté, la campagne de vaccination, puisqu’«à l’heure actuelle, le virus se déplace beaucoup plus vite que l’acheminement des vaccins», et de l’autre, le variant Delta venu d’Inde, qui serait 60% plus contagieux.

Il a d’ailleurs amené les autorités britanniques à repousser de quatre semaines la dernière phase du déconfinement, prévue le 21 juin. Il faudra désormais attendre le 19 juillet pour que les habitants du Royaume-Uni retrouvent une liberté totale, le temps de pouvoir administrer davantage de secondes doses du vaccin AstraZeneca à la population.

Car près de 80% des adultes ont reçu la première dose, mais le taux tombe actuellement à 57% pour ce qui est de la deuxième.

Pendant ce temps, le Luxembourg – comme d’autres pays – maintient ses : quarantaine et tests obligatoires restent de mise.