La technologie de la cleantech luxembourgeoise vogue sur les océans du monde. Pour leur permettre d’être moins pollués. (Photo: Apateq)

La technologie de la cleantech luxembourgeoise vogue sur les océans du monde. Pour leur permettre d’être moins pollués. (Photo: Apateq)

Apateq continue d’engranger les commandes pour son système de traitement des eaux usées adapté aux navires. Un signal positif pour la cause environnementale, qui ne doit pas être éludée en pleine crise sanitaire.

Apateq a reçu plusieurs nouvelles commandes pour son système traitant les eaux de lavage résultant du nettoyage des gaz d’échappement des navires, indique la société de traitement des eaux usées née et basée au Luxembourg.

«À ce jour, plus d’une centaine d’installations MarinePaq sont opérationnelles sur des navires dans le monde, tels que les plus grands porte-conteneurs existants», précise-t-elle. Le marché potentiel reste important, mais la cleantech luxembourgeoise est parvenue à se faire un nom dans l’industrie maritime.

«La teneur plancher de soufre de l’OMI (Organisation maritime internationale), limitant les émissions de soufre des navires à 0,5% dans le monde et dans des régions définies (zones de contrôle des émissions) à 0,1%, déclenche une demande continue pour équiper les navires existants et nouvellement construits de systèmes de nettoyage des gaz d’échappement, qui réduisent ces émissions de soufre au niveau requis», indique le communiqué.

Les innovations technologiques deviennent progressivement des outils du quotidien pour cette industrie, qui doit répondre aux standards environnementaux. Du côté d’Apateq, l’intérêt du système en question repose sur un fonctionnement pendant une longue période sans interruption pour de la maintenance, la possibilité d’extraire le surplus de carburant non brûlé de l’eau de lavage, ainsi qu’une adaptation aux espaces confinés des navires existants.

La livraison des derniers systèmes commandés est prévue pour le second semestre 2020. Avec un carnet de commandes «à deux chiffres».