La 26e conférence des parties sur le climat se tient à Glasgow jusqu’au 12 novembre. (Photo: Shutterstock)

La 26e conférence des parties sur le climat se tient à Glasgow jusqu’au 12 novembre. (Photo: Shutterstock)

Plus de 100 pays doivent s’engager pour enrayer la déforestation, lors de ce deuxième jour de COP26. L’événement a démarré par le rappel de l’urgence climatique après un G20 au bilan mitigé.

Au premier jour de la COP26 à Glasgow (Écosse) – à laquelle participent des représentants de 196 pays signataires de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques  du 1er au 12 novembre 2021 –, un premier résultat a été enregistré avec un accord contre la déforestation. 

Plus de 100 pays, représentant plus de 85% des forêts de la planète, ont annoncé leur intention de stopper et inverser le cours de la déforestation et de la dégradation des terres d’ici 2030. Ils doivent finaliser leur accord ce mardi 2 novembre, selon plusieurs médias. Brésil, Russie, États-Unis, Chine, Australie, Royaume-Uni, Allemagne et France font partie des signataires. L’engagement devrait être soutenu par un financement public et privé de 16,5 milliards d’euros.

Une trentaine d’institutions financières, comme Aviva, Schroders ou AXA, ont de leur côté affirmé qu’elles s’engageaient à ne plus investir dans des activités liées à la déforestation.

Un échauffement décevant

Les participants ont aussi débuté la conférence en rappelant l’urgence climatique. «Nous creusons notre propre tombe», a déclaré le secrétaire général des Nations unies, António Guterres. Le président français, Emmanuel Macron, a appelé les plus gros émetteurs de gaz à effet de serre à «rehausser leur ambition dans les 15 jours» de la COP26. L’Inde s’est fixé un objectif de zéro émission nette de carbone pour 2070. Les États-Unis montrent du doigt la Chine et la Russie, dont les présidents font partie des grands absents de cette COP26, dénonçant le manque d’engagement de leur part au G20 qui s’est tenu juste avant.

Ce forum intergouvernemental a réuni les pays aux économies les plus développées et de l’Union européenne, dimanche 31 octobre. Ils se sont entendus sur la limitation du réchauffement climatique à 1,5°C au-dessus des niveaux préindustriels, allant un peu plus loin que les accords de Paris, avec en outre un engagement à ne plus subventionner les centrales au charbon à l’étranger. Mais sans les avancées espérées sur une sortie du charbon ou des énergies fossiles.