Joe Biden (ici aux côtés de son épouse Jill, lors de l’officialisation de sa nomination) bénéficie de soutiens de poids à l’heure de se lancer dans la campagne présidentielle contre Donald Trump. Y compris dans le camp républicain. (Photo: capture d’écran / Democrats)

Joe Biden (ici aux côtés de son épouse Jill, lors de l’officialisation de sa nomination) bénéficie de soutiens de poids à l’heure de se lancer dans la campagne présidentielle contre Donald Trump. Y compris dans le camp républicain. (Photo: capture d’écran / Democrats)

La convention démocrate se tient du 17 au 20 août, en mode virtuel. Destinée à officialiser la candidature de Joe Biden à l’élection présidentielle américaine, elle vise autant à en finir avec les quatre années de l’ère Trump.

À moins de trois mois des élections, le 3 novembre prochain, le parti démocrate tient sa convention depuis le lundi 17 août à Milwaukee, dans le Wisconsin.

Il s’agit du lieu officiel, mais les militants qui soutiennent la candidature de Joe Biden (77 ans) resteront scotchés, quatre soirées durant, à leur télévision ou leur ordinateur dans leur salon pour assister, par écrans interposés, aux différents discours. Crise sanitaire du coronavirus oblige.

Mise à jour le 19 août à 05:54

Joe Biden a été officiellement investi dans la nuit de mardi à mercredi (heure luxembourgeoise). Ce vote sans surprise a vu la majeure partie des délégués démocrate se rallier à sa candidature.

L’ancien vice-président a réagi en direct en vidéo aux côtés de son épouse Jill, remerciant «du fond du cœur» les votants et participants en ligne à la convention. Le tout avec la chanson «Celebration» du groupe Kool and the Gang en guise de musique de fond. (Voir à 01:50:18)

Le deuxième jour de convention a été marqué par les interventions de deux anciens présidents démocrates: Jimmy Carter, 95 ans, et Bill Clinton, 73 ans. Ils ont accusé Donald Trump d’avoir installé le «chaos» à la Maison Blanche.

La convention doit se clôturer jeudi soir par le discours de nomination de l’ancien vice-président de Barack Obama, acceptant ainsi officiellement de représenter le camp démocrate.

Objectif: déloger Trump

Le programme de la convention avait démarré en fanfare dès lundi soir. Premier intervenant de poids, Bernie Sanders, son principal opposant lors de la primaire de ce début d’année, a appelé à un soutien sans faille de Biden.

«L’élection de novembre est la plus importante de l’histoire moderne de notre pays», a lancé le sénateur du Vermont et candidat à l’investiture déchu, qui ne veut plus imaginer quatre années sous la présidence de Donald Trump.

Plus à gauche que Biden, il s’est aussi félicité d’avoir amené le candidat à revoir ses positions sur des dossiers aussi importants que le changement climatique ou l’assurance-santé.

Michelle Obama déterminée

Mardi soir, l’ancien président Bill Clinton a fait une brève apparition, et mercredi, ce sera au tour de son épouse et ancienne secrétaire d’État de Barack Obama, Hillary. Mais lundi soir, c’est l’ex-Première dame de la Maison Blanche, Michelle Obama, qui a décoché les flèches contre Donald Trump.

Un président qui «n’est pas le bon président pour notre pays», a-t-elle insisté. «À chaque fois que nous nous tournons vers la Maison Blanche pour une direction ou du réconfort ou un semblant de stabilité, ce que nous recevons à la place, c’est du chaos, de la division et un manque complet et total d’empathie.»

Ce mercredi, les militants démocrates attendent encore le premier grand rendez-vous de  par Joe Biden. Ce jeudi 20 août, en fin de journée, le parti démocrate officialisera alors le départ en campagne de l’ancien vice-président de Barack Obama.

La semaine prochaine, du 24 au 27 août, la convention républicaine officialisera, elle, la candidature de Donald Trump.