«Alors que nous accélérons la transition climatique, il est de plus en plus important de pouvoir cartographier l’impact social et environnemental des entreprises. Un nombre croissant d’investisseurs recherchent désormais des sources solides de données sur la durabilité pour évaluer les contributions positives ou négatives aux objectifs de développement durable de différentes entreprises, car cela leur permet de prendre des décisions d’investissement éclairées qui reflètent leurs objectifs de durabilité.»
Pour répondre à l’objectif qu’elle évoque dans le communiqué de presse, la CEO de la Bourse de Luxembourg, , a, comme Eldridge, comme the Chicago Board Options Exchange (CBOE Global Markets) et comme un des premiers investisseurs de , Oxford Science Enterprises (OSE), réuni six millions de dollars d’investissement en amorçage.
120 millions de publications passées à la moulinette
Au milieu de toutes les solutions qui apparaissent pour tenter d’établir si les entreprises respectent les engagements qu’elles prennent, souvent à grands coups de communication, en faveur du développement durable, Util a choisi d’utiliser des technologies de traitement du langage pour aller chercher dans 120 millions de publications universitaires, qui respecte les 17 ODD ou pas, pour compenser deux angles morts bien connus du greenwashing…
«Premièrement, les évaluations sont très subjectives, les scores variant considérablement d’un prestataire à l’autre. Deuxièmement, ils dépendent souvent des divulgations, ce qui signifie que les entreprises de combustibles fossiles ou de tabac peuvent obtenir des scores élevés sur la base de leur transparence», explique la fintech. «Le scandale Boohoo de 2020 est un bon exemple des pièges de l’ESG. La question n’aurait jamais dû être ‘Est-ce que Boohoo fait un rapport positif sur la gestion de la chaîne d’approvisionnement?’, mais au lieu de cela, ‘Est-ce qu’une entreprise qui vend des robes à 5 livres est susceptible d’avoir un impact social et environnemental positif?’».
. En deux jours, le titre avait perdu près de 2 milliards de dollars de valorisation… et des clients prestigieux comme Zalando ou Amazon, peu désireux de voir associer leur propre marque avec celle que les autorités britanniques avaient qualifiée d’«esclavagiste moderne», avaient arrêté de distribuer ses produits.
Le cours de la société, qui avait atteint 435 livres avant le scandale, se traine depuis le début de l’année à moins de 100 livres.
Des recrues de premier plan et des prix
Parmi les clients de la fintech, la Danske Bank Asset Management ou Degroof Petercam Asset Management (DPAM), peuvent ainsi élaborer des rapports sur les portefeuilles et créer des produits financiers différenciés.
L’annonce intervient alors que l’équipe accélère l’embauche dans des postes clés de direction. Plus récemment, Util a nommé Riaz Shaikh pour diriger le développement de produits. M. Shaikh était auparavant responsable mondial de la stratégie d’analyse des données de la banque d’investissement du Crédit Suisse, où il a dirigé la stratégie et les produits en relation avec les données alternatives, l’ESG et de durabilité. Plus tôt cette année, le directeur des données chez la licorne américaine Interos, Mike Goynes, est devenu directeur technique.
La fintech a remporté quelques prix dont celui de «Meilleur fournisseur de recherche et de notation sur l’investissement durable» lors des Investment Week’s Sustainable Investment Awards 2022, où elle a également été vivement félicitée pour le «Meilleur document de leadership éclairé en matière de développement durable». Util a également remporté l’«ESG Research of the Year» aux Environmental Finance's Sustainable Investment Awards 2022.