Le montant du satellite militaire d’observation va doubler: le coût de son exploitation au sol a été oublié dans le projet de départ. (Photo: Shutterstock)

Le montant du satellite militaire d’observation va doubler: le coût de son exploitation au sol a été oublié dans le projet de départ. (Photo: Shutterstock)

Selon 100,7, ce vendredi matin, l’ex-directeur de la Défense, Patrick Heck, aurait reconnu que le contrat relatif au satellite militaire d’observation avec OHB Italia n’aurait pas dû être signé.

Le contrat avec OHB Italia n’aurait pas dû être signé, aurait reconnu l’ex-directeur de la Défense, Patrick Heck, dans un courrier électronique envoyé à la commission de contrôle budgétaire de la Chambre des députés, selon la radio publique 100,7, ce vendredi matin.

Non seulement le contrat n’avait pas été soumis à un appel d’offres, ce qui aurait permis de faire jouer la concurrence, mais OHB-I ne semble s’être intéressée qu’à son seul domaine de compétences, à savoir la construction du satellite, et non pas à son exploitation.

Et dans ce contexte, le sujet passait aussi pour la première fois devant la commission de la Défense. À l’issue de celle-ci, une question reste ouverte: où va-t-on installer les antennes et la station terrestre chargée de procéder aux traitements des données d’observation? Selon le ministre de la Défense, , rester au Herrenberg, le quartier général de l’armée, obligerait à sacrifier une partie du terrain et à obtenir un certain nombre d’autorisations, notamment pour s’assurer de la qualité du signal en supprimant un bout de forêt. L’autre option est pour le moment d’aller à Redu, en province de Luxembourg belge, où SES a aussi des installations.

La polémique a commencé quand le ministre a été obligé de présenter un projet de loi rectificatif pour obtenir une rallonge budgétaire de 150 à 170 millions d’euros, soit le prix de départ du satellite, pour faire face à la nécessité de réintégrer les installations au sol dans le projet, décidé par son prédécesseur, .