Le contrat avec OHB Italia n’aurait pas dû être signé, aurait reconnu l’ex-directeur de la Défense, Patrick Heck, dans un courrier électronique envoyé à la commission de contrôle budgétaire de la Chambre des députés, selon la radio publique 100,7, ce vendredi matin.
Non seulement le contrat n’avait pas été soumis à un appel d’offres, ce qui aurait permis de faire jouer la concurrence, mais OHB-I ne semble s’être intéressée qu’à son seul domaine de compétences, à savoir la construction du satellite, et non pas à son exploitation.
Et dans ce contexte, le sujet passait aussi pour la première fois devant la commission de la Défense. À l’issue de celle-ci, une question reste ouverte: où va-t-on installer les antennes et la station terrestre chargée de procéder aux traitements des données d’observation? Selon le ministre de la Défense, , rester au Herrenberg, le quartier général de l’armée, obligerait à sacrifier une partie du terrain et à obtenir un certain nombre d’autorisations, notamment pour s’assurer de la qualité du signal en supprimant un bout de forêt. L’autre option est pour le moment d’aller à Redu, en province de Luxembourg belge, où SES a aussi des installations.
La polémique a commencé quand le ministre a été obligé de présenter un projet de loi rectificatif pour obtenir une rallonge budgétaire de 150 à 170 millions d’euros, soit le prix de départ du satellite, pour faire face à la nécessité de réintégrer les installations au sol dans le projet, décidé par son prédécesseur, .