Le contournement de Bascharage figure-t-il toujours sur la feuille de route du gouvernement? Oui, selon le ministre de la Mobilité et des Travaux publics,  (Déi Gréng) qui, dans une réponse au député  (LSAP), annonce que «selon le planning actuel, les travaux du contournement pourront démarrer au plus tôt à l’automne 2021 et la durée prévisible de l’ensemble du projet est de cinq années».

Celui qui est aussi conseiller communal à Käerjeng (Bascharage) s’inquiète de ne pas voir le projet se concrétiser, alors qu’il a été voté en juillet 2018.

De son côté, l’écologiste précise que l’avant-projet de l’ensemble du projet vient d’être présenté. Mais vu leur ampleur, les travaux devraient être répartis en lots. «Les premiers dossiers de soumission sont en train d’être préparés», avance François Bausch.

Pas de chantier, mais des préparatifs

Et si les travaux de construction n’ont, pour l’heure, pas débuté, les études préparatoires ont déjà été réalisées au niveau de la géologie, des analyses de sols et de la topographie. «Les études du volet génie civil sont en train d’être réalisées dans le but de finaliser les premiers dossiers de soumission au début de l’année prochaine», tempère l’écologiste.

Le trafic routier est fréquemment engorgé à Bascharage, localité du sud-ouest du pays qui est traversée par la route nationale 5 appelée avenue de Luxembourg. Les taux de dioxyde d’azote y pointent à un niveau de 42% plus élevé que la valeur limite. Le contournement devrait permettre de placer le curseur 30% en dessous du seuil maximal.

La Chambre des députés a voté en août 2018 le projet de loi prévoyant le pour un budget total de 139 millions d’euros. Il s’agit d’une route à deux voies longue de 4,2km entre l’A13 et la N5.