Pour préserver la zone protégée, le gouvernement mise sur un tunnel sous-terrain dans le cadre du contournement de Bascharage. (Photo: ministères de l’Environnement et de la Mobilité)

Pour préserver la zone protégée, le gouvernement mise sur un tunnel sous-terrain dans le cadre du contournement de Bascharage. (Photo: ministères de l’Environnement et de la Mobilité)

Le gouvernement vient de présenter une alternative au projet initial de contournement de Bascharage. Ceci via un tunnel de 600 à 700 mètres en dessous de la forêt du Bobësch.

Le contournement de Bascharage pourrait-il sortir de l’impasse? (déi Gréng), ministre de la Mobilité et des Travaux publics, et (déi Gréng), ministre de l’Environnement, viennent de présenter un nouveau projet aux élus communaux de Käerjeng et de Sanem. Ils comptent désormais aménager un tunnel de 600 à 700 mètres en dessous de la forêt du Bobësch, afin d’éviter l’impact négatif sur cette zone protégée. La nouvelle route serait orientée directement dans le zoning communal «Op Zämer» et la zone d’activité économique nationale «Robert Steichen» au lieu de les contourner. L’arrêt de train Bascharage-Sanem resterait quant à lui accessible pour les piétons, cyclistes, bus et voitures.

Pour rappel, . On parlait alors d’une route à deux voies longue de 4,2 kilomètres entre l’A13 et la N5. Le but étant de désengorger le trafic au niveau de Bascharage, où les taux de dioxyde d’azote pointaient à un niveau 42% plus élevé que la valeur limite, selon les statistiques communiquées à l’époque. «Il reste essentiel de délester le centre de Bascharage, notamment du trafic de poids lourds», déclarent cinq ans plus tard les ministères.

Apaiser le trafic à Bascharage, Sanem et Niederkorn

Mais «les différentes solutions proposées jusqu’à présent ont connu des oppositions vives depuis les années 1990, notamment en raison de l’impact substantiel sur la forêt du Bobësch et la lisière de la forêt Zämerbësch, désignée zone Natura 2000, ainsi que l’atteinte à la qualité de vie des habitants des localités des deux communes.» Elles n’avaient pas encore réagi au nouveau projet lors de la publication de l’article.

La nouvelle approche veut «apaiser le trafic dans les localités de Sanem, Bascharage et Niederkorn, améliorer l’accessibilité de la zone d’activité nationale, éviter que la route nationale N5 soit conçue comme un axe radial d’entrée en ville de Luxembourg, protéger le Bobësch, la zone Natura 2000 ainsi que la zone de détente des deux localités de Sanem et Bascharage», estime le gouvernement. Interrogé sur les suites du projet, maintenant qu’il a été présenté, il n’avait pas encore répondu à Paperjam au moment de la rédaction de cet article.