Brice Houdard (Nvision), Giampaolo Dini (Studio Maestrale) et Mike Sergonne (Nvision) Nvision

Brice Houdard (Nvision), Giampaolo Dini (Studio Maestrale) et Mike Sergonne (Nvision) Nvision

Face à un secteur de la construction en crise, les entreprises locales se doivent de réagir vite et intelligemment pour s’adapter aux changements radicaux qui ont et vont avoir lieu très prochainement. Que ce soit la pénurie de matériaux et de talents, le contrôle précis des marges, les achats au bon prix ou encore les nouvelles normes écologiques, travailler comme avant ne suffit plus et nécessite de repenser les méthodes de travail du secteur.

Cela ne semble pas être un secret, mais le marché de la construction est en pleine transformation forcée, accentuée par une crise de l’énergie et des matériaux qui ne faiblit que trop peu. À cela s’ajoutent une inflation importante et des exigences sociales de plus en plus difficiles à satisfaire dans un milieu ancré dans des méthodes de travail historiques. On pourrait presque croire à un vent de panique, mais la plupart des entreprises locales sont résilientes et ont les reins solides.

Cependant, pour aller de l’avant et perdurer dans le temps, il est vital pour elles de muter vers les nouveaux modèles d’entreprises, plus responsables, autonomes, humaines et technologiques. Elles ont un besoin de maitriser leurs coûts, contrôler au mieux leur logistique et s’assurer de leur efficacité opérationnelle. Elles désirent également attirer des talents supplémentaires tout en continuant d’innover pour respecter les nouvelles normes, utiliser de nouveaux matériaux plus écologiques et diminuer les coûts de construction. « Il y a en outre un besoin accru en matière de digitalisation, accentué par la réduction de la marge opérationnelle, une planification de plus en plus complexe et un climat humain plus tendu. Nous retrouvons dans ce secteur les grosses entreprises ayant déjà amorcé leur transformation digitale tout en restant ancrées dans les valeurs et méthodes de travail qui ne sont plus en adéquation avec les tendances actuelles. Nous observons aussi des petites structures moins avancées dans ce processus et qui cherchent une manière pragmatique et efficace de se transformer tout en limitant l’impact sur les équipes actuelles », explique Brice Houdard, Partner chez Nvision.

Face à ces nombreux challenges, complexes et liés entre eux, il est facile de se perdre et de ne plus savoir par où commencer, surtout quand les impacts opérationnels sont importants et risqués. À cela s’ajoute le temps nécessaire pour la supervision du changement, dans un secteur avec une charge de travail notable. Alors, le premier réflexe devient la mise en place de nouveaux outils digitaux qui permettront d’avoir une vue plus précise de leurs activités. Bien que cela soit une réponse appropriée, les entreprises ont tendance à ne s’inspirer que d’outils propres à la construction. Le monde technologique a changé et les barrières sectorielles disparaissent petit à petit. « Il existe un écosystème d’outils digitaux récents qui peuvent être déclinés dans le secteur de la construction avec des applications spécifiques. Nous sentons l’intérêt croissant des dirigeants d’entreprise et essayons de favoriser la mise au point technologique. Chaque entreprise va toutefois être différente, de par son historique, son management, sa force de travail et ses clients », précise Giampaolo Dini, Fondateur de Studio Maestrale, Ingénieur-conseil à Luxembourg.

La technologie n’est qu’un début de réponse à un secteur en mutation. L’aspect humain, la recherche de l’innovation, la culture d’entreprise et la gestion fine des finances seront tout aussi voire plus important.

Pour perdurer, il faut s’adapter

Pour permettre à ces entreprises de se transformer, de gagner en efficacité et de continuer d’exister, Nvision et Studio Maestrale ont décidé d’unir leurs forces. Ils ont aussi pour ambition d’améliorer l’écosystème local et jouer un rôle positif sur l’économie du pays. « Giampaolo est un professionnel de la construction et de la gestion de projets depuis 20 ans et dispose d’une vue globale des chantiers. Il est impliqué dans toutes les décisions, de la réalisation à la remise des clés ainsi qu’à l’exploitation. Il est capable de faire appel aux bons experts métier. De notre côté, en tant que professionnels du numérique, nous accompagnons la transformation des entreprises par l’intégration de nouveaux outils, l’amélioration des processus et bien sûr la gestion du changement, vitale pour la réussite de ce type de transformation », commente Brice Houdard. Cette complémentarité des expertises a également pour but de rassurer les entreprises et de maximiser le succès d’un tel chantier.

Maîtriser le volet technologique mais aussi psychologique

Pour mettre en place un processus de transformation numérique adapté au secteur, les deux acteurs vont mener en amont un travail psychologique. « La communication résout la plupart des problèmes techniques sur un chantier. Notre approche est bienveillante. Les entreprises peuvent se confier et nous faire confiance », déclare Giampaolo Dini. Dès lors que les besoins sont identifiés, la technologie peut entrer en scène. « Nous utilisons un framework réunissant 4 piliers : les outils numériques, la culture d’entreprise, l’innovation et la maitrise de coûts. Autour de ces piliers gravite la gestion du changement pour aider les équipes à participer activement et positivement dans cette mutation. Nous intervenons aussi sur la négociation commerciale pour faire en sorte que les achats soient faits au meilleur prix et au bon moment », ajoute Giampaolo Dini.

À la fin, l’objectif est de rendre l’entreprise résiliente, solide et agile humainement, et capable d’agir rapidement aux changements du marché tout en conservant un cashflow positif.

Selon le niveau d’investissement, trois possibilités peuvent être proposées à la société. La première permet à cette dernière de bénéficier d’un audit externe et d’ensuite agir seule. La 2e offre un support pour analyser les hypothèses de développement et leurs impacts sur les équipes et l’activité. La 3e permet à l’entreprise de donner les clés aux experts pour aller jusqu’au bout et agir sur tous les volets cités précédemment. Dans tous les cas, le processus se veut simple, rapide, efficace et surtout pragmatique.

« Pour permettre à l’entreprise et ses dirigeants de prendre les bonnes décisions au bon moment, il est fondamental d’anticiper et être proactifs ! », conclut Brice Houdard.

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