Le survol de l’espace aérien de l’UE par les compagnies aériennes biélorusses sera interdit, ainsi que «l’accès aux aéroports de l’UE pour les vols opérés par ces compagnies», a déclaré le Conseil, dans ses conclusions. (Photo: Shutterstock)

Le survol de l’espace aérien de l’UE par les compagnies aériennes biélorusses sera interdit, ainsi que «l’accès aux aéroports de l’UE pour les vols opérés par ces compagnies», a déclaré le Conseil, dans ses conclusions. (Photo: Shutterstock)

Sanctions économiques, demande d’une enquête, libération immédiate… le Conseil européen a décidé ce mardi 25 mai d’un certain nombre de sanctions à l’encontre de la Biélorussie, après le détournement d’un appareil Ryanair.

Après le Haut-Commissariat de l’Onu aux droits de l’Homme (HCDH), c’était au tour du Conseil européen de réclamer officiellement, ce mardi, la libération immédiate du journaliste Raman Pratassevitch et de son amie Sofia Sapega.

À l’issue du Conseil européen des 24 et 25 mai, les dirigeants européens se sont mis d’accord sur une série de sanctions à l’égard de la Biélorussie après le détournement d’un avion de ligne Ryanair. «De nouvelles sanctions économiques ciblées» sont donc prévues, ainsi que «des mesures restrictives à l’encontre de personnes et entités supplémentaires».

Le survol de l’espace aérien de l’UE par les compagnies aériennes biélorusses sera interdit, ainsi que «l’accès aux aéroports de l’UE pour les vols opérés par ces compagnies», a déclaré le Conseil, dans ses conclusions, qui a aussi demandé «à tous les transporteurs établis dans l’UE d’éviter le survol de la Biélorussie».

Au Luxembourg, Cargolux avait déjà pris mardi la décision de ne plus survoler l’espace aérien biélorusse, tandis que Luxair n’était pas affectée, n’ayant pas à survoler cette zone, selon la radio 100,7.

L’Organisation de l’aviation civile internationale, qui s’est déclarée vivement préoccupée par l’atterrissage forcé de l’appareil, devrait par ailleurs «enquêter d’urgence» sur l’incident, selon les conclusions du Conseil européen. Une demande soutenue par le secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres, qui a assuré ce mardi appuyer «les appels à une enquête complète, transparente et indépendante sur cet incident inquiétant, et exhorte tous les acteurs concernés à coopérer dans le cadre d’une telle enquête».