Le président de la Fédération des entreprises luxembourgeoises de construction et de génie civil, Roland Kuhn, insiste sur le besoin qu’ont les entreprises de bénéficier de liquidités, et donc de voir leurs factures payées très rapidement. (Photo: Jan Hanrion / Maison Moderne)

Le président de la Fédération des entreprises luxembourgeoises de construction et de génie civil, Roland Kuhn, insiste sur le besoin qu’ont les entreprises de bénéficier de liquidités, et donc de voir leurs factures payées très rapidement. (Photo: Jan Hanrion / Maison Moderne)

Suppression des congés collectifs, paiement du chômage partiel et des factures: le président de la Fédération des entreprises luxembourgeoises de construction et de génie civil, Roland Kuhn, revient sur les besoins du secteur de la construction en ces temps de crise sanitaire et économique.

Êtes-vous satisfait des mesures de l’État pour aider le secteur de la construction?

«Ce n’est vraiment pas une situation facile. Mais toutes les mesures prises par l’État sont favorables. Pour l’instant, beaucoup a déjà été fait. Mais nous attendons encore le paiement des 80% du chômage partiel.

Quels sont vos besoins?

«Que toutes les factures soient payées très rapidement. Mais je crois que l’État est conscient de la nécessité du paiement des factures et des acomptes pour apporter des liquidités aux entreprises. Car le plus important est que les entreprises restent liquides. À mon avis, les factures doivent être payées à 80%, même si c’est difficile à contrôler à l’heure actuelle.

Vu la situation, faut-il maintenir les congés collectifs?

«Exceptionnellement, les congés collectifs devraient être supprimés cette année, selon moi. La question reste la manière de le faire. Pour les détails, il est nécessaire d’en discuter avec les partenaires sociaux.

Comment envisagez-vous la reprise du travail?

«Il est nécessaire de reprendre le travail aussi rapidement que possible. Mais le plus important reste la santé. Or, comment recommencer à travailler tout en respectant la santé et la sécurité de nos collaborateurs? C’est ce que nous sommes en train de voir. Nous élaborons une guideline à ce sujet. Il faudra l’accord du gouvernement. Les gens devront être protégés au maximum et se sentir le plus confortables possible. Ce sera possible si les règles de sécurité et de distanciation sont respectées correctement. D’ailleurs, ce dont nous aurons besoin pour redémarrer l’activité, ce sont des masques chirurgicaux.»