Au 21 mai, selon les chiffres officiels mais provisoires, 15.644 hommes avaient obtenu un congé pour raisons familiales contre 19.043 femmes. (Photo: Shutterstock)

Au 21 mai, selon les chiffres officiels mais provisoires, 15.644 hommes avaient obtenu un congé pour raisons familiales contre 19.043 femmes. (Photo: Shutterstock)

L’État a pour l’instant déboursé plus d’un milliard d’euros pour venir au secours des entreprises. Le chiffre est difficile à appréhender parce que le détail n’est pas encore vraiment connu. Explications en cinq graphiques.

(Cet article a été actualisé jeudi après-midi avec les nouveaux chiffres du congé pour raisons familiales)

Pour le ministre des Finances, (DP), la crise a coûté 2,5 milliards d’euros aux finances publiques. Mais «coûté» ne reflète pas la réalité de ce que l’État a vraiment dû débourser jusqu’ici. Le premier poste de ces dépenses qui n’étaient pas prévues est celui du chômage partiel. Il aurait coûté jusqu’à présent 795,6 millions d’euros et bénéficié à près de 14.537 entreprises.

Au terme de négociations entre le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, (LSAP), et des syndicats, , dans des conditions différentes. Autrement dit, de manière plus restrictive.

Le deuxième poste est celui du congé pour raisons familiales, dont le chiffre – 110 millions d’euros – a été corrigé, jeudi matin à la Chambre: le total est passé à 282 millions d’euros. L’organisation de ce congé est composée d’avances et de remboursements. Certaines entreprises, moins rodées aux processus administratifs, continuent de rentrer des demandes, indique le ministère de la Sécurité sociale.

Jusqu’à la crise, ce congé était limité à 5 à 12 jours en fonction de l’âge de l’enfant concerné (de cinq jours pour un enfant de 13 à 18 ans et hospitalisé, à 12 jours pour les enfants de moins de 4 ans). Les 282 millions d’euros sont à mettre en rapport avec les 17,5 millions que l’État y a consacrés en 2018, selon le dernier rapport annuel de la Caisse nationale de santé.

Troisième poste, les aides directes et d’urgence se montent à 120 millions d’euros selon les chiffres du ministère des Classes moyennes. Il y a toutefois une petite subtilité, puisque 37,7 millions de ce total correspondent à une aide remboursable, plafonnée à 500.000 euros pour les entreprises et les indépendants. 794 entreprises et indépendants ont fait appel à ce mécanisme.

Selon le vice-Premier ministre, (Déi Gréng), qui s’est exprimé vendredi soir en marge de la conférence de presse de présentation de Vëlosummer, aucun nouveau dispositif de ce type n’est prévu. L’État est passé à un nouveau pan d’aides, comme les aides à l’investissement pour le développement durable ou les fonds de relance et de solidarité vis-à-vis des entreprises.

Et ce sont probablement ces trois postes qui ont permis aux entreprises de ne pas vraiment actionner la garantie d’État à 85%, pour laquelle .

. Le montant total atteint 25 millions d’euros, cent fois moins que le crédit disponible.

et ont donc cherché à couvrir le risque avec des garanties de l’entrepreneur avant même de donner accès à cette garantie de l’État.

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