Dans l’économie mondialisée d’aujourd’hui, la connaissance du client (KYC), fait partie intégrante des opérations de services financiers, contribuant à garantir un cadre financier stable et fiable face aux risques émergents et évolutifs tels que la fraude, le blanchiment d’argent et d’autres types de criminalité financière.
Un processus KYC éprouvé et efficace contribue à ce que les clients bénéficient d’un processus d’intégration et d’une gestion des relations rapides et sans heurts, et donne confiance dans la capacité d’un acteur financier à gérer les risques. Cependant, de nombreux acteurs financiers ont du mal à moderniser leurs processus KYC en raison d’une «mosaïque d’architectures technologiques disparates et fragmentées», subissant toujours le poids de l’héritage de leurs systèmes d’informations. Les données traitées sont fragmentées, localisées dans plusieurs systèmes ou logiciels, révélant ainsi des processus manuels, des coûts élevés et des risques opérationnels à supporter, ceci au détriment de l’expérience du client et de la qualité de la relation d’affaires.
Dans l’économie mondialisée d’aujourd’hui, la connaissance du client (KYC), fait partie intégrante des opérations de services financiers
Fort de ce constat, des attitudes très différentes existent à l’égard du KYC, créant un déséquilibre et des risques perceptibles au sein de la communauté financière qui poussent les acteurs a aborder le KYC avec un état d’esprit offensif, ou à l’inverse défensif.
Les esprits offensifs promeuvent une culture d’attention et d’intimité envers leurs clients et favorisent la révision et la transformation de leurs chaines de valeur KYC.
A l’opposé, les esprits défensifs se contentent d’une vision traditionnelle de la conformité en considérant le KYC principalement comme un exercice d’évitement des risques en mettant l’accent sur les aspects de conformité et de gestion de la réputation du KYC.
La restructuration d’un processus KYC est un processus délicat mettant en jeu chaque facette de l’organisation ayant des conséquences – opérationnelles, relationnelles, technologiques et juridiques extrêmement complexes mais inéluctables.
Les esprits offensifs «Client Centric», repensent en profondeur la chaine de valeur KYC afin de la fluidifier et d’améliorer son fonctionnement tout en veillant à satisfaire les attentes de leurs clients, de leurs collaborateurs mais aussi de leurs actionnaires.
Un premier diagnostic sera posé en termes de gouvernance, de normes, de contrôles mais surtout ils se concentreront sur la qualité de leurs données qui est la clef de voûte de leurs modèles opérationnels cibles.
Dans cette perspective, l’orientation privilégiée sera l’adoption d’un référentiel centralisé puisque c’est la garantie de travailler dans un climat réglementaire plus libre et plus serein. Ainsi, il sera plus facile de gérer la qualité de la donnée, l’unicité de l’information client, d’appliquer une gouvernance des données avec des règles strictes sur leurs utilisations et leur manipulations.
D’un point de vue RGPD, en centralisant et orchestrant les informations et échanges, il sera plus facile de respecter les contraintes de la réglementation. Les esprits offensifs auront une meilleure vue sur l’utilisation qui est faite des données personnelles de leurs clients.
Pour relever ce défi, i-Hub propose un référentiel centralisé stratégique, le KYC Partner, qui utilise un modèle de données très abouti servi par des technologies puissantes telles que la reconnaissance optique de caractères (OCR) l’intelligence artificielle (IA), l’automatisation pour améliorer l’efficacité de son processus KYC/CDD. Toute cette structure technologique est opérée par des experts KYC, hautement qualifiés, qui analysent et valident les données/documents collectés et agissent comme un «tiers validateur» dans le processus KYC de ses clients afin de véhiculer un «verdict clair» sur le dossier KYC traité. La vérification par un tiers, comme i -Hub, garanti la transparence, la fiabilité et l’exactitude des données/documents.
Aussi, i-Hub permet la mutualisation et le partage des données/documents KYC tout en respectant le strict secret professionnel et l’approche sur mesure de ses clients basée sur le risque afin d’accentuer l’expérience du client et de mieux le repositionner dans ses relations d’affaires en le rendant acteur des informations qu’il souhaite partager ou non.
Le seul moyen d’éviter les sanctions et amendes est de mettre en place des contrôles KYC robustes, dynamiques
Les acteurs financiers doivent être conscients du risque que peuvent représenter certains clients. Certains d’entre eux ont reçu des amendes conséquentes pour ne pas avoir régulièrement contrôlé leurs clients à risque.
Ceux-ci sont soumis à une telle pression pour renforcer leurs contrôles qu’ils abandonnent progressivement l’examen périodique pour adopter une approche KYC plus dynamique en favorisant une maintenance continue de leurs dossiers KYC.
Ainsi, le seul moyen d’éviter les sanctions et amendes est de mettre en place des contrôles KYC robustes, dynamiques et en temps réels qui permettent, sur base des bonnes informations, de prendre la bonne décision sur la suite à donner à son client ou à son prospect.