Le nord de la Meurthe-et-Moselle est, lui aussi, fortement touché depuis quelques jours. (Photo: Shutterstock)

Le nord de la Meurthe-et-Moselle est, lui aussi, fortement touché depuis quelques jours. (Photo: Shutterstock)

Si le conseil sanitaire français s’est réuni à Paris ce mercredi, il faudra attendre ce jeudi pour les futures mesures. Celles-ci seront prises département par département, et non de manière globale. 

Si, au vu des en Moselle par rapport aux semaines précédentes, il se tenait ce mercredi à l’Élysée à Paris un important conseil de défense sanitaire. Il se disait qu’après avoir entendu certains élus locaux, le gouvernement français allait se pencher sur le sort à appliquer aux 20 départements actuellement sous «surveillance renforcée». Dont fait partie la Moselle, mais aussi la Meurthe-et-Moselle, les deux départements frontaliers du Luxembourg.

On évoquait, avant la tenue de ce conseil sanitaire, d’éventuelles nouvelles restrictions locales et ciblées pour faire face au Covid-19. À l’image notamment du confinement observé les week-ends, tel que mis en place actuellement dans les Alpes-Maritimes et dans la région de Dunkerque. C’est bien dans cette direction-là que le gouvernement français semble aller.

«Il n’y a pas d’explosion en termes de contaminations. Néanmoins, on observe une montée continue et préoccupante», a commenté Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement, à l’issue de la réunion. «Toute la France n’est pas touchée de manière homogène. Nous allons donc maintenir une approche ciblée territoire par territoire.»  Si les orientations ont été tranchées, les mesures seront donc prises pratiquement au cas par cas, en concertation avec les élus locaux.

Il faudra attendre ce jeudi pour connaître les décisions prises pour chaque région ou département. Elles ne seront, en effet, annoncées que lors de la désormais «traditionnelle» conférence de presse du gouvernement de jeudi, voire le même jour par les élus locaux. Certains derniers arbitrages pourraient n’être faits que jeudi matin.