Lëtz Rise Up veut soutenir les femmes entrepreneurs via son «Peanut Project».  (Photo: Shutterstock)

Lëtz Rise Up veut soutenir les femmes entrepreneurs via son «Peanut Project».  (Photo: Shutterstock)

Pour soutenir les femmes qui veulent se lancer dans un projet entrepreneurial, l’association Lëtz Rise Up lance une série de trois master class thématiques à partir du 21 novembre.

L’association féministe et antiraciste luxembourgeoise Lëtz Rise Up lance son «Peanut Project», une série de conférences réalisées avec le soutien du ministère de la Famille, de l’Intégration et à la Grande Région. Leur objectif: lutter contre la discrimination des femmes racisées dans le monde entrepreneurial.

12 femmes entrepreneurs issues de l’immigration partageront avec le public leurs expériences à travers trois master class thématiques. Par exemple, Marie Dasylva, coach stratégiste et fondatrice de l’agence Nkali Works en France, Omozua Ameze Isiramen, entrepreneur et neurocoach au Luxembourg, ou Neha Bhandari, qui s’est lancée dans le stylisme en fondant son entreprise StylizedU au Grand-Duché.

Confiance, pouvoir et conciliation avec la vie familiale

La première master class se tiendra le 21 novembre à la Chambre de commerce et s’intitule «Confiance et leadership au féminin». Elle aura pour but «d’offrir des outils et des conseils d’expertes aux femmes racisées, ou non, engagées dans un projet entrepreneurial afin de déjouer nos croyances limitantes et déprogrammer nos automatismes».

La seconde, le 6 février 2021, parlera de «Femmes, pouvoir et argent», et la dernière, le 8 mai prochain, traitera de la «Conciliation entrepreneuriat-famille».

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«Selon une étude de l’Agence européenne des droits fondamentaux menée entre 2015 et 2016, 40% des femmes afros descendantes interrogées déclarent avoir été victimes de discrimination à l’embauche au cours des cinq dernières années», commente Sandrine Gashonga, présidente de Lëtz Rise Up, dans un communiqué de presse.

«Au Luxembourg, les femmes ont des difficultés à déterminer vers qui elles doivent se tourner», estime-t-elle. Les participants aux conférences auront alors l’occasion de découvrir les services de la Chambre de commerce, de l’Adem, de Nyuko et de Touchpoints asbl, partenaires du projet.