Amazon risque 746 millions d’euros d’amende. (Photo: Shutterstock)

Amazon risque 746 millions d’euros d’amende. (Photo: Shutterstock)

Accusé de violation du RGPD, Amazon avait reçu une amende record de 746 millions d’euros d’amende en juillet dernier. Comme prévu, le géant de l’e-commerce dont le siège européen se situe au Luxembourg fait officiellement appel de cette décision de la CNPD.

, il l’a fait: le géant de l’e-commerce Amazon a contesté officiellement la décision de la Commission nationale pour la protection des données (CNPD), ce vendredi 15 octobre, selon les informations du Luxembourg Times, confirmées par Amazon à Paperjam. Elle lui avait infligé une amende record de 746 millions d’euros en juillet dernier pour violation du Règlement général sur la protection des données (RGPD). Différents acteurs de la vie privée avaient saisi les autorités, accusant Amazon d’avoir illégalement collecté et utilisé les données de ses utilisateurs. Amazon ayant son siège européen au Luxembourg, la gestion du dossier est revenue à la Commission nationale pour la protection des données (CNPD).

«Protéger les informations de nos clients et leur confiance sont des priorités absolues pour Amazon. Il n’y a eu aucune fuite de données, et aucune donnée client n’a été exposée à un quelconque tiers. Ces faits sont incontestés. Nous sommes en profond désaccord avec la décision de la CNPD et comptons faire appel de celle-ci. La décision, relative à la manière dont nous présentons aux clients des publicités pertinentes, repose sur des interprétations subjectives et non éprouvées de la réglementation européenne sur la protection des données privées. L’amende proposée est totalement disproportionnée, y compris dans le cadre de cette interprétation», avait commenté Amazon, en juillet dernier.

La décision repose sur des interprétations subjectives et non vérifiées de la législation européenne, regrette aussi le groupe, qui souligne qu’il a collaboré à tous les stades de l’enquête. Rappelons que la durée de l’enquête a valu de nombreuses critiques au Luxembourg et à la CNPD, soupçonnée de traîner des pieds pour ne pas avoir à punir le géant américain. L’enquête est complexe et consiste en partie en des échanges entre la société mise en cause et l’autorité luxembourgeoise, ce qui peut prendre du temps.