Comment le Covid-19 se propage-t-il dans une salle de concert où la promiscuité est réelle? C’est la question que propose de résoudre cette étude. (Photo: Shutterstock)

Comment le Covid-19 se propage-t-il dans une salle de concert où la promiscuité est réelle? C’est la question que propose de résoudre cette étude. (Photo: Shutterstock)

L’université allemande de Halle a mené ce week-end une étude grandeur nature dans le cadre de trois concerts qui ont réuni 4.000 personnes. L’ambition est de définir un modèle mathématique du risque de propagation du Covid-19 dans une grande salle.

Les propriétaires des salles, les tourneurs qui gèrent les agendas des groupes, les intermittents très employés dans le secteur, les promoteurs et managers, les musiciens… Tous attendent maintenant avec impatience les résultats d’une expérience menée par l’université allemande de Halle ce week-end à la Leipzig Arena.

Les résultats à l’automne

L’ambition des chercheurs est de définir un modèle mathématique qui puisse rendre compte des risques de propagation du Covid-19 dans une grande salle de spectacle. Pour cela, ils ont organisé ce week-end trois concerts du chanteur Tim Bendzko, qui ont réuni 4.000 personnes.

Tous les spectateurs étaient jeunes et en bonne santé. Ils ont dû se plier à une prise de température avant le show, porter un masque FFP2, se nettoyer les mains à l’aide d’un gel désinfectant fluorescent permettant d’identifier les objets et lieux les plus touchés, porter un boîtier traçant leurs déplacements et leurs contacts…

Grâce aux données recueillies, l’espoir est de modéliser la manière dont le virus circule dans de telles circonstances. Les résultats sont attendus à l’automne.