La notion de « coffre-fort électronique » fait son petit bout de chemin depuis quelques mois en Europe par le biais d’offres émanant principalement de mutualités et autres compagnies d’assurances. Telle que SeeZam l’entend, la notion de coffre-fort virtuel se matérialise par un espace hautement sécurisé sur Web où l’utilisateur stocke une série d’informations personnelles et confidentielles.
« Fruit de 2 ans d’innovation technologique et lauréat du parcours interrégional 1,2,3 GO à l’automne 2009, SeeZam se veut en fait l’outil indispensable pour quiconque souhaite, en cas de (gros) pépin, que ses proches trouvent facilement, en ligne, ses informations et instructions importantes. Sans devoir, pour ce faire, se lancer dans une chasse aux documents ou prendre une décision au petit bonheur la chance », introduit Pierre Van Wambeke, fondateur et CEO de SeeZam.
Au service du grand public, de l’entreprise… et du citoyen
Les multiples fonctionnalités proposées par SeeZam touchent tous les publics. En termes « BtoC » (Business to Consumer), ses services de stockage et d’échange de documents et d’informations répondent à une grande variété de besoins concrets rencontrés par tout un chacun dans son quotidien. Du plus banal au plus sensible.
Ainsi, une fois la copie du passeport de l’utilisateur mise en sécurité sur SeeZam, le système peut lui envoyer une alerte lorsque celui-ci est en passe d’être périmé. En outre, plutôt que de griffonner sur papier les mots de passe et autres codes d’activation de vos cartes de banque, autant les gérer de façon totalement sécurisée en ligne. Stocker sur SeeZam une copie des assurances-vie contractées, y expliciter ses dernières volontés en matière de dons d’organes ou de fin de vie participe au même objectif : se faciliter la vie au quotidien (en cas de sinistre, par exemple, grâce aux copies en ligne des contrats d'assurance) et aider ses proches le cas échéant. Souvent, ceux-ci n’ont d’ailleurs aucune connaissance de l’existence de tous les comptes en banque d’un malade ou de leur défunt. Les 200.000 comptes dormants depuis au moins 5 ans que compte actuellement la Belgique sont autant d’économies patiemment engrangées au fil du temps et qui ne profitent pas aux êtres chers…
Yves Steinbusch, directeur marketing de SeeZam, élargit le spectre de ses possibilités de développement envers les professionnels. « En ‘BtoB’ (Business to Business), un DRH pourrait très bien y déposer de façon sécurisée des données particulièrement sensibles comme des contrats, des documents reprenant des objectifs commerciaux et autres bonus qui y sont liés. Un gestionnaire de fortune pourrait y échanger ses informations avec son client sans risquer qu’elles ne tombent entre de mauvaises mains. Idem lors de négociations avec un fournisseur ou concernant les échanges entre un médecin et son patient ».
Il va encore plus loin : « Nous pensons que SeeZam pourrait aussi être la solution idéale aux futurs besoins de l’Etat luxembourgeois en matière d’e-government, puisqu’il permettrait aux citoyens de recevoir des informations confidentielles émanant de différents ministères et de les stocker ». Et Pierre Van Wambeke d’ajouter : « Gmail regorge de copies de cartes d’identité envoyées par ses utilisateurs avant de partir en vacances… alors qu’il ne s’agit en aucun cas d’un environnement aussi sécurisé que celui de SeeZam ! ».
Sécurité : n°1 mondial
Le niveau de sécurité de SeeZam ne connaît à ce jour d’équivalent ni en Europe, ni même en Amérique, où les coffres-forts virtuels existent pourtant depuis plusieurs années. « SeeZam garantit un niveau de sécurité et de confidentialité extrêmement élevé, grâce aux technologies d’authentification forte et de cryptage utilisées afin que l’ouverture du coffre ne puisse s’effectuer que dans des conditions très particulières, comportant un certain nombre de garde-fous. SeeZam est d’ailleurs devenu une référence[1] pour notre fournisseur d’authentification, le leader américain Entrust », précise Khamlek Phommaxay, CIO de SeeZam.
La disponibilité du site est assurée via de multiples serveurs, situés à Luxembourg et dont le support est assuré 24h/24. Rassuré que sa sécurité ait été jugée « state of the art » par une grande banque de la place qui a analysé son modèle, satisfait d’avoir obtenu la certification de CETREL, SeeZam n’optera pas moins pour une révision continue de sa sécurité. Pierre Van Wambeke est en effet tout à fait conscient qu’« un coffre-fort électronique reste un appât devant les yeux des hackers. Nous mènerons donc un audit complet de sécurité 3 fois par an ».
Virtuel et pourtant fondé sur le partage et l’humanisme
A la multiplicité des applications et au niveau de sécurité inégalé s’ajoute une 3è spécificité de SeeZam (qui peut être considéré comme un complément – facilement mis à jour – d’un testament déposé chez un notaire) : la générosité, qui fait partie intégrante de son concept. Par son fonctionnement basé sur le comportement utilisé sur les réseaux sociaux (amis, parrainage, etc) mais en mettant en avant des valeurs de générosité profonde, de don de soi, SeeZam inaugure une nouvelle forme de réseau social où le terme « échange » est à comprendre dans son acception la plus noble.
Une problématique telle que le don d’organes pourrait en profiter largement : on ne peut que déplorer qu’en 2007, au Grand-Duché, un seul prélèvement ait pu avoir lieu, principalement en raison du refus des familles, qui ne connaissaient pas le point de vue de leur proche sur la question. « Des disputes éclatent régulièrement dans les familles endeuillées parce que personne ne connaît vraiment les volontés du défunt. Quel soulagement de savoir que l’information qui nous tient à cœur sera à disposition des personnes que nous avons désignées, et qu’elles ne seront divulguées que moyennant le respect d’un nombre certain de conditions », s’enthousiasme Pierre Van Wambeke.