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Cette 2e rencontre entre les trois pays du Benelux et les quatre pays de Visegrad, après celle de Luxembourg en décembre 2001, se déroula au château de Trencin, haut lieu de l'histoire et trait d'union symbolique puisqu'y avaient séjourné Jean l'Aveugle, Charles IV et Sigismond, dont la seconde épouse Barbora Celska a donné son nom à une aile de la bâtisse.

Le Premier ministre slovaque Dzurinda résuma les travaux en trois points: un avenir commun au sein de l'UE, les nouveaux défis en matière de terrorisme et d'immigration illégale, la future coopération entre le Benelux et les pays du Visegrad.

En ce qui concerne ce dernier point, il a été convenu de ne pas mettre en place des structures particulières, mais d'organiser les travaux en fonction de l'importance et de l'urgence des problèmes à traiter. C'est ainsi que l'expérience acquise par les Pays Bas, la Belgique et le Luxembourg au sein de l'espace Schengen peut être utile dans la résolution des problèmes relatifs aux frontières orientales des pays Visegrad dans la perspective de leur adhésion à l'UE. 

Les représentants slovaques ont fait remarquer que si Bratislava restait en dehors de l'UE, les frontières extérieures de l'Union augmenteraient de 1.400 km le long d'une Slovaquie exclue. En revanche, une Slovaquie intégrée n'aura plus que 97 km de frontières avec l'Ukraine.

Les participants au sommet de Trencin "sont convenus que l'adhésion à l'UE et à l'Otan est la meilleure réponse aux nouveaux défis contre la sécurité en Europe", a déclaré devant la presse le Premier ministre slovaque Mikulas Dzurinda, en référence notamment au danger du terrorisme. M. Dzurinda a déploré dans ce contexte, que la Slovaquie soit le seul des quatre pays de Visegrad à rester exclu de l'Alliance atlantique.