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Les raisons en sont la conjoncture faiblissante, les conditions météorologiques pas toujours optimales et, dans une moindre mesure, les événements du 11 septembre dont les conséquences pour le tourisme luxembourgeois ont été moins dramatiques que certains avaient pu le craindre initialement.

Au niveau des différentes catégories d'hébergement il y a eu moins 2,5% d'arrivées dans les hôtels, auberges et pensions, mais seulement moins 0,2% de nuitées. Si le nombre d'hôtes a donc diminué, la durée moyenne de séjour a été plus élevée qu'en 2000. On note d'ailleurs que le nombre annuel de nuitées rencontre  une certaine résistance au niveau des 1,2 millions qu'il n'a encore jamais réussi à percer de façon significative.

Dans les campings les arrivées ont régressé  de 3,9% et les nuitées de 2,3%. Seuls les autres moyens d'hébergement ont tiré leur épingle du jeu avec une croissance des nuitées de 4,2%. Par autres moyens d'hébergement on comprend les auberges de jeunesse, les gîtes d'étapes, les appartements et maisons de vacances ainsi que les chambres chez des particuliers.

La Ville de Luxembourg a pu enregistrer un accroissement de ses nuitées de 1,0% avec toutefois un recul de 5,3% des arrivées. Le surplus des nuitées par rapport à 2000 est essentiellement attribuable aux autres moyens d'hébergement, les nuitées passées dans les hôtels, auberges, pensions ayant quasiment stagné alors que les arrivées se contractaient de 3,5%.

La capacité d'hébergement totale des hôtels, auberges et pensions a diminué en 2001 de 133 chambres (1,7%) avec des pics de moins 69 chambres dans le Mëllerdall et moins 38 dans le Sud. Dans le Centre les pertes de la Ville de Luxembourg (-17 chambres) ont pu être compensées par les autres communes de la région.