Lors de son intervention sur l’examen à mi-parcours de la stratégie Europe 2020 et l’évaluation du Semestre européen, le ministre a souligné l’importance de cette stratégie pour l’Union européenne et que les États membres doivent poursuivre leurs efforts pour atteindre les objectifs qu’ils se sont fixés, notamment en termes de taux d’emploi – le Luxembourg étant en bonne voie pour atteindre sa cible de 73% de la population âgée de 20 à 64 ans à l’horizon 2020 – et de réduction de la pauvreté. Des investissements publics et privés adéquats sont absolument nécessaires en vue d’une croissance durable et équitable, d’une création d’emplois de qualité et d’une inclusion sociale renforcée.

«L’investissement dans le capital humain doit être au centre des politiques européennes et nationales» a insisté le ministre. La stratégie Europe 2020 devra aussi inclure davantage l’égalité des chances et cibler plus les groupes vulnérables, notamment les jeunes, les personnes âgées et les demandeurs d’emploi de longue durée. 

Le ministre a souligné l’importance d’une gouvernance économique plus équitable et sociale. À ce titre l’impact social des réformes et mesures envisagées devra être analysé en amont de leur mise en œuvre et un dialogue social de qualité doit avoir lieu au niveau national et européen. Les parlements nationaux, les partenaires sociaux et la société civile doivent être plus impliqués dans le processus du Semestre européen et plus précisément lors de la préparation des recommandations spécifiques par pays.

À l’ordre du jour figurait aussi la présentation de l’état des lieux sur une nouvelle plateforme visant à mieux prévenir et décourager le travail non déclaré. 

Par ailleurs, la Présidence italienne du Conseil de l’Union européenne a présenté aux ministres les conclusions de la réunion des ministres du Travail et de l’Emploi des pays G20 qui a eu lieu les 10 et 11 septembre 2014 à Melbourne, Australie.

Finalement, les ministres ont eu des échanges sur le sujet: «Congé de maternité et parental: une façon de concilier travail, famille et vie privée». Le ministre Schmit s’est prononcé en faveur d’un cadre européen qui offre une bonne conciliation entre vie familiale et vie professionnelle, qui garantisse une protection adéquate de la santé de la mère et de l’enfant et qui permette de mettre à un pied d’égalité les hommes et les femmes.