Fernand Weides, Romain Kohn, directeur d'Alia; Thierry Hoscheit, président du conseil d'administration de Alia, Robert Koeller, Nico Binsfeld. (Photo: SIP / Zineb Ruppert)

Fernand Weides, Romain Kohn, directeur d'Alia; Thierry Hoscheit, président du conseil d'administration de Alia, Robert Koeller, Nico Binsfeld. (Photo: SIP / Zineb Ruppert)

Au nom du conseil d’administration, son président Thierry Hoscheit a souhaité aujourd’hui la bienvenue aux membres de l’assemblée consultative de l’Autorité luxembourgeoise indépendante de l’audiovisuel (Alia), nommés par arrêté ministériel du 4 décembre 2014.

À côté du conseil et du directeur, l’assemblée est le troisième pilier de l’autorité prévu par la loi. Elle se compose de 25 membres qui sont délégués pour cinq ans par les organisations les plus représentatives de la vie sociale et culturelle du pays (voir annexe).

L’assemblée doit être consultée lors d’une instruction dirigée par le directeur dans le cadre d’une plainte par rapport à un programme de télévision ou une émission de radio ainsi que par rapport à la classification d’âge d’un film sorti en salle. Ces plaintes peuvent notamment toucher la protection des mineurs ou encore des propos incitant à la haine fondée sur la race, le sexe, l’opinion, la religion ou la nationalité.

Par ailleurs, le conseil peut demander un avis à l’assemblée pour toute autre question tombant dans le champ de compétence de l’autorité.  (voir annexe)

«À partir d’aujourd’hui l’autorité peut remplir sa mission comme prévu par le législateur en y associant toutes les parties prenantes. Maintenant que tous les organes sont en place, nous espérons atteindre notre vitesse de croisière dans un futur très proche. En moins d’un an de fonctionnement de son conseil, l’Alia a déjà pris plusieurs décisions ayant un impact sur le paysage audiovisuel luxembourgeois, comme celle du refus d’autoriser le projet de radio francophone RTL 2 ou encore l’attribution de la fréquence 102,9 FM à Radio Ara», a déclaré Thierry Hoscheit lors de la première réunion de l’Assemblée.

Et d’ajouter: «Le grand chantier dont tous les organes régulateurs à travers le monde devront s’occuper dans les années à venir est la convergence des médias à l’ère du numérique. Ceci constitue un formidable défi et je me réjouis que nous menions ce débat au Luxembourg avec les représentants d’une panoplie d’organisations issues de la vie politique et culturelle.»

L’Autorité luxembourgeoise indépendante de l’audiovisuel, établissement public à caractère administratif, existe depuis le 1er décembre 2013. Le conseil d’administration de l’Autorité se compose de cinq membres, nommés le 17 janvier 2014 pour une période de cinq ans. Les titulaires actuels sont, outre Thierry Hoscheit à la présidence, les membres Jeannot Clement, Valérie Dupong, Marc Thewes et Claude Wolf. Romain Kohn assure la direction de l’établissement public depuis le 1er juin 2014. Carole Fonck et Carole Kickert sont les deux autres agents permanents de l’établissement public.

La mission principale de l’Alia est la surveillance du contenu des programmes de télévision et de radios ayant une licence luxembourgeoise. Si un élément de programme est contraire aux règles régissant le contenu des programmes et la publicité, l’Autorité peut intervenir et exprimer des sanctions. Elle est également en charge de la surveillance du classement des films sortis en salle. Dans le domaine de la régulation, elle attribue les permissions des radios régionales et locales au Grand-Duché.