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 (Photo : Ariel da Silva Parreira)

Dans 21 des 30 pays participants à l’enquête (dont le Luxembourg), les employés s’attendent à avoir davantage de revenus en 2012 qu’en 2011. Les pays qui font exception sont la République Tchèque, la France, le Japon, les Pays-Bas, le Royaume-Uni, la Grèce et la Hongrie.

Malgré cela, les employés luxembourgeois semblent très partagés en ce qui concerne les perspectives 2012. 41% d’entre eux pensent que 2012 sera financièrement une meilleure année que 2011 pour leur société et 45% pensent qu’au contraire elle sera moins bonne.

A propos de l’année écoulée, la vision est plus optimiste puisque 54% des répondants luxembourgeois estiment que 2011 a été une bonne année pour leur entreprise. A un niveau général, les résultats sont plus mitigés.

Des employés moyennement optimistes pour l’année 2012

Dans la plupart des pays interrogés, une grande majorité d’employés estime que leur salaire ne reflète pas leurs performances (en particulier en Pologne, Grèce et Hongrie). Au Luxembourg, c’est beaucoup moins le cas; seuls 49% des personnes interrogées sont de cet avis.

Comme dans beaucoup de pays européens, une minorité (25%) de salariés luxembourgeois s’attend à voir les salaires et avantages progresser en 2012. Ils croient davantage en l’obtention d’un bonus relatif à l’année 2011 (50%).

Toutefois, seuls 29% des luxembourgeois seraient prêts à partir travailler à l’étranger pour un job mieux rémunéré. Ce taux est comparable dans quasiment tous les pays interrogés (excepté la Chine et l’Inde avec des taux respectifs de 64% et 58%). Dans l’ensemble, les travailleurs restent très attachés à leur pays.

Même si près de la moitié des employés luxembourgeois s’attendent à travailler au-delà de l’âge officiel de la retraite, seuls 20% seraient satisfaits de cet état de fait. Dans la majorité des autres pays, cela ne dérangerait pas les personnes interrogées de travailler 2 ans de plus. En Inde et à Singapour, 75% seraient même contents !

Niveau de confiance en baisse

De façon générale, la confiance des employés dans le fait de retrouver un emploi dans les 6 mois est en baisse alors qu’en parrallèle, la crainte de perdre son emploi augmente. Le niveau de confiance est particulièrement bas en Grèce et reflète parfaitement la situation économique du pays.

L’index de mobilité du Luxembourg, bien qu’en légère hausse par rapport au trimestre précédent, reste encore le plus faible de l’échantillon. Peu de personnes s’attendent à changer de travail dans les 6 mois. En effet, 76% des employés luxembourgeois restent satisfaits de leur emploi.

L’enquête trimestrielle sur le travail de Randstad

Après le succès rencontré par le Workmonitor aux Pays-Bas depuis 2003, cette enquête est désormais menée dans 30 pays aussi bien en Europe, qu’en Amérique ou en Asie. Le Workmonitor est publié quatre fois par an, permettant d’avoir une visibilité locale et globale sur l’évolution de la mobilité.
L’index de mobilité, qui enregistre dans quelle mesure les répondants s’attendent à changer d’emploi dans les 6 prochains mois, fournit une bonne compréhension des tendances sur le marché du travail. D’autant plus qu’ils sont également interrogés sur leur motivation et satisfaction personnelle ainsi que sur d’autres thèmes qui varient à chaque nouvelle enquête.

Cette quatrième vague de l’étude a été menée en novembre 2011 sur un échantillon de 3.240 personnes résidant et travaillant au Luxembourg.