Lors de l’Assemblée Générale qui s’est tenue aujourd’hui, les actionnaires de Cargolux Airlines International S.A. ont approuvé les comptes annuels audités pour l’exercice clos le 31 décembre 2012.

La détérioration du marché du fret aérien enregistrée fin 2011 s’est poursuivie en 2012 non seulement pour Cargolux, mais plus globalement pour l’ensemble des acteurs du marché. Une demande en berne associée à une surcapacité persistante ont significativement impacté les rendements et les taux de remplissage des compagnies actives dans le domaine du fret aérien.

Malgré une amélioration fin 2012, Cargolux a enregistré une perte de 35,1 millions de dollars pour des recettes de 1 738,9 million de dollars. Cette perte est cependant significativement inférieure à celle qui avait été budgétisée par la compagnie pour 2012. L’accroissement de la demande survenu lors du dernier trimestre 2012 ainsi que l’augmentation des volumes transportés au cours des 3 premiers mois de 2013 permettent à la société d’afficher un optimisme mesuré pour le reste de l’année.

"Au vu de l’état précaire du marché aérien et des difficultés économiques mondiales, Cargolux tire son épingle du jeu bien mieux que nous ne l’avions anticipé en 2012, ce qui fait que nous sommes assez confiants pour l’année en cours“, commente Paul Helminger, Président du Conseil d’Administration.

En 2012, Cargolux a transporté 645.759 tonnes de fret dans le monde à bord d’une flotte composée d’avions Boeing 747-400 cargo et 747-8 cargo. Avec le remplacement progressif des 747-400 cargo par les nouveaux 747-8 cargo, la compagnie opérait à la fin décembre 2012 onze 747-400 cargo et six 747-8 cargo. Quatre avions de fret Boeing 747-8 ont rejoint la flotte au cours de l’année 2012 tandis que des livraisons supplémentaires sont prévues pour l’année 2013. Au total, Cargolux a commandé 13 avions du type 747-8 cargo, le modèle le plus avancé sur le marché actuellement.

Cargolux a mis en place un nouveau plan stratégique visant à assurer la viabilité de la compagnie aérienne sur le long-terme et à un retour à la profitabilité pour 2014. “Les conditions en 2012 furent extrêmement difficiles et je pense qu’une situation similaire nous attend pour 2013. Je reste cependant confiant en la notoriété que nous avons sur le marché et en notre capacité à améliorer notre productivité et notre flexibilité“, rajoute Richard Forson, Président et Directeur Général par intérim.