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 (Photo : Fedil)

En date du 12 mars 2013, le gouvernement, représenté par Jean-Claude Juncker, Premier ministre, ministre d’Etat et ministre du Trésor, Luc Frieden, ministre des Finances, Mars di Bartolomeo, ministre de la Santé et ministre de la Sécurité sociale, Nicolas Schmit, ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Immigration, Françoise Hetto-Gaasch, ministre des Classes moyennes et du Tourisme et ministre de l’Egalité des chances ainsi qu’Etienne Schneider, ministre de l’Economie et du Commerce extérieur, a reçu une délégation de la Fedil conduite par Robert Dennewald, président. L’entrevue a été l’occasion pour un échange de vues sur la situation économique et sociale tout comme sur un certain nombre de sujets d’actualité.

Les deux parties ont été d’accord pour dire que le Luxembourg n’a pas été épargné par la crise. Le PIB stagne, le chômage atteint de nouveaux records et les finances publiques restent en déséquilibre.

L’industrie est la plus touchée par la crise, alors qu’elle est exposée à une concurrence qui s’internationalise de plus en plus. Pour rappel : la production industrielle a reculé de 6% en 2012 (par rapport à 2011) et se situe aujourd’hui à quelque 80% du niveau atteint avant la crise de 2008/2009. « La sortie de la crise passe incontestablement par une amélioration de la compétitivité des entreprises », a déclaré le président de la Fedil.

Dans le cadre d’une discussion ouverte et constructive entre gouvernement et Fedil, les sujets suivants ont été abordés :
● réformer le fonctionnement du marché du travail
● rééquilibrer la politique énergétique et climatique
● stimuler la RDI et mieux valoriser les résultats de la recherche publique
● maintenir l’attractivité du cadre fiscal et retrouver l’équilibre des finances publiques
● faire des progrès au niveau de la simplification administrative
● garder le focus sur l’éducation et la formation (scolaire et professionnelle).

Ces sujets sont des éléments essentiels d’une politique en faveur de l’amélioration de la compétitivité des entreprises. « D’où la nécessité de faire des progrès permettant au Luxembourg de retrouver le chemin de la croissance et de la création d’emplois » ont déclaré les chefs des deux délégations.

L’entrevue a été aussi l’occasion pour la Fedil de faire part au gouvernement de son avis critique au sujet des projets de loi portant réforme du dialogue social dans les entreprises et du reclassement professionnel.

En marge de la rencontre, le président de la Fedil a félicité le gouvernement pour la récente décision de lancer un « Haut comité pour le développement de l’industrie ». La Fedil s’associera volontiers à la mise en oeuvre de ce comité qui devra démarrer ses travaux sous peu.