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 (Photo: DR)

Les membres du conseil d’administration du Groupement luxembourgeois de l’aéronautique et de l’espace (GLAE) ont eu un échange de vues avec le vice-Premier ministre Étienne Schneider le 5 février 2014. Lors de cet échange, le GLAE a présenté les activités du groupement et les défis à venir pour le secteur. Cette rencontre fait suite à la note que le GLAE avait rédigée à l’attention du formateur lors de l’élaboration du programme de coalition en automne 2013.

Actuellement le secteur compte une main-d’œuvre hautement qualifiée de plus de 600 personnes, soit une évolution de plus de 25% comparé à 2005. Les entreprises membres du GLAE sont présentes dans toute la chaîne de valeur du secteur satellitaire à travers le segment spatial, le segment sol et les services. Pariant sur l’avenir, le secteur s’est également beaucoup investi dans la sensibilisation des jeunes et des étudiants aux métiers du spatial.

Le Luxembourg a adhéré à l’Agence européenne de l’espace (ESA) en 2005. Depuis, le secteur spatial a connu un développement continu au-delà des activités des opérateurs de satellites. En 2012, le pays s’est classé 4ème en Europe après la France, l’Angleterre et l’Italie quant à la part de budget qu’il consacre à l’espace à savoir 0,03% du PIB.

Cet essor ainsi que le haut degré de spécialisation des entreprises luxembourgeoises et leur reconnaissance dont elles jouissent sur le plan international ont pu avoir lieu grâce à une étroite collaboration entre les acteurs publics et privés. À ce titre, la délégation luxembourgeoise auprès de l’Agence spatiale européenne a joué un rôle prépondérant sous le précédent gouvernement.

Par conséquent, le GLAE souhaite que l’effort du gouvernement dans le développement du secteur spatial reste soutenu et s’inscrive dans la continuité afin de consolider le positionnement du pays au niveau international. Il s’agira de mettre en avant les atouts du Grand-Duché dans le secteur mais aussi, dans une dimension plus transversale, augmenter l’attractivité du pays pour les activités spatiales en valorisant par exemple ses centres de données hautement sécurisés et ses réseaux à très haute capacité.

Enfin, sur le volet européen, il est crucial pour le secteur de se positionner dans le prochain programme-cadre de recherche, de développement et de l’innovation de l’UE, Horizon2020. Le soutien du gouvernement à travers la définition des programmes sera donc vital d’autant plus qu’en 2015 le Luxembourg aura la double responsabilité de la coprésidence de l’ESA avec la Suisse et celle de la présidence de l’UE.