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 (Photo: archives paperJam)

Dans le contexte de l’appel de la plateforme « Cerealkiller.lu » concernant la récente décision du Parlement européen pour des critères plus stricts en matière de durabilité des biocarburants, le ministre de l’Économie et du Commerce extérieur Étienne Schneider tient à réagir sur les allégations en ce qui concerne une position équivoque du Luxembourg dans ce dossier.

Le ministre Étienne Schneider a souligné que, contrairement aux affirmations de la plateforme « cerealkiller.lu », la position était toujours claire et cohérente: « Il faut trouver des solutions ambitieuses et différenciées entre les différents biocarburants et prendre en compte des émissions liées au changement indirect dans l’affectation des sols, afin de ne pas nuire à la production alimentaire. La proposition de la présidence lithuanienne ne correspond pas à mes attentes. J’encourage néanmoins la présidence à continuer les travaux au conseil et à multiplier les contacts avec le Parlement européen afin d’arriver à un accord sur ce texte important avant les élections européennes de 2014. ».

Pour compléter, il y a lieu de préciser que lors du Conseil de ministres de l’énergie en février 2013, le ministre a souligné que le Luxembourg était en 2008 aux côtés de ceux qui plaidaient pour des objectifs ambitieux en matière d'énergies renouvelables et qu’il avait déjà alerté mi 2012 le Commissaire à l’énergie Günther Oettinger sur le fait que certaines productions de biocarburants de première génération avaient des impacts négatifs en matière d’émissions de gaz à effet de serre (CO2) et plus nocifs sur le climat que des carburants classiques tels que l’essence ou le diesel. En conséquence, il a salué dès le départ l'initiative prise par la Commission en octobre 2012 en vue d’introduire des critères plus stricts au niveau de la durabilité des biocarburants.