L’étude est menée en ligne auprès des employés âgés de 18 à 65 ans qui travaillent au moins 24 heures par semaine dans un emploi rémunéré (et non à leur compte). La taille minimale de l’échantillon est de 400 interviews par pays. (Photo: C.C.)

L’étude est menée en ligne auprès des employés âgés de 18 à 65 ans qui travaillent au moins 24 heures par semaine dans un emploi rémunéré (et non à leur compte). La taille minimale de l’échantillon est de 400 interviews par pays. (Photo: C.C.)

Randstad Workmonitor du 4e trimestre 2017. Qui est responsable de l’employabilité ? L’avis des salariés du Luxembourg.

Selon la dernière étude Randstad Workmonitor, une grande majorité des salariés (82%) au Luxembourg considèrent que leur employabilité relève de leur propre responsabilité ou qu’il s’agit d’une responsabilité partagée entre eux, leur employeur et le gouvernement. Parmi les personnes interrogées, 72% comprennent que leur employeur soutienne leur développement personnel seulement si cela correspond aux objectifs de l’entreprise.

  • Rôle du gouvernement : Le gouvernement a un rôle important à jouer en ce qui concerne l’employabilité de la main-d’œuvre : 87% des répondants estiment que le gouvernement devrait mettre en place des mesures d’encouragement pour les employeurs qui favorisent l’employabilité de leurs salariés. Ils sont encore plus nombreux (90%) à penser que des avantages devraient être offerts aux salariés qui développent régulièrement leurs compétences.
  • Employabilité des seniors : 83% des personnes qui travaillent au Luxembourg, pensent que si le gouvernement veut augmenter l’âge de la retraite, il doit également investir pour aider les seniors à garder leur emploi. Cependant, pour 79% des répondants, c’est le rôle de l’employeur de maintenir à jour les compétences des employés les plus âgés.
  • Perspectives économiques et financières : Dans l’ensemble, le sentiment des employés quant à la situation économique de leur pays ainsi que la performance financière de leur employeur sont plus positifs que l’an passé. Leurs attentes de recevoir une augmentation de salaire ou de bonus ont également nettement augmenté par rapport à 2016.

Attentes des employés pour le Workmonitor du 4ème trimestre

Autres observations :

  • Indice de mobilité stable : Avec un indice de mobilité de 109, le nombre d’employés dans le monde qui s’attend à travailler pour un employeur différent au cours des six prochains mois est resté stable par rapport aux trois trimestres précédents. La mobilité au Luxembourg est toujours la plus basse de tous les pays de l’échantillon. Elle est cependant en hausse (+ 2 points) mais cela reste faible par rapport à la Chine (+9), au Canada (+8) et au Chili (+7).
  • Le taux réel de changement d’emploi est stable : Le pourcentage de personnes ayant réellement changé d’emploi au 4e trimestre 2017 est encore le plus faible au Luxembourg (8%) alors que la variation au niveau mondial est de 23%.
  • L’envie de changer d’emploi : Seuls 17% des personnes interrogées au Portugal ont envie de changer d’emploi. Le Luxembourg suit de près avec 18% alors qu’en Inde ce taux atteint 40%
  • La satisfaction professionnelle : Les travailleurs au Luxembourg sont très satisfaits de leur emploi pour 76% et 15% ne se disent pas satisfait, mais pas insatisfait non plus soit un taux de satisfaction professionnel global de 91%.

Randstad Workmonitor 

Le Randstad Workmonitor a été lancé aux Pays-Bas en 2003, puis en Allemagne et couvre 33 pays à travers le monde. L’étude englobe l’Europe, l’Asie-Pacifique et les Amériques. Le Randstad Workmonitor est publié 4 fois par an, ce qui rend les tendances locales et mondiales de la mobilité visibles au fil du temps. Le Workmonitor’s Mobility Index met en avant la probabilité qu’un employé change d’emploi au cours des six prochains mois et les tendances sur le marché du travail. Outre la mobilité, l’enquête porte sur la satisfaction des employés, la motivation personnelle, ainsi que sur un ensemble tournant de questions.

L’étude est menée en ligne auprès des employés âgés de 18 à 65 ans qui travaillent au moins 24 heures par semaine dans un emploi rémunéré (et non à leur compte). La taille minimale de l’échantillon est de 400 interviews par pays.