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 (Photo: archives / paperJam)

Le futur de la sidérurgie nationale est au cœur de la stratégie d’entreprise d’ArcelorMittal au Luxembourg, c’est pourquoi la société a appelé le gouvernement et les syndicats à soutenir un plan de compétitivité.

Durant le comité de suivi de ce jour, les trois partenaires sociaux ont discuté des prochaines étapes à suivre pour construire un avenir durable pour la sidérurgie luxembourgeoise.

«Former nos installations, structures et nos effectifs dans le cadre d’une entreprise tournée vers l’avenir et la réussite, demande des efforts considérables, des discussions profondes et des actions orientées vers le résultat par toutes les parties concernées», déclare Nico Reuter, Vice président d’ArcelorMittal Long Carbon Europe. L’accord Lux2016 comprend des investissements annuels de plus de 30 millions d’euros jusqu’en 2016, ArcelorMittal est en bonne voie dans ces objectifs. L’exemple récent cette année est la réalisation d’un investissement de six millions d’euros pour la nouvelle cuve du four électrique de Belval, amenant ainsi à une meilleure réduction de la consommation d’énergie tout en améliorant la productivité. En outre, d'autres investissements importants comme l'extension du parc à mitraille avec une nouvelle grue ainsi qu'une modernisation du laminoir seront mis en œuvre cette année à Differdange.

En ce qui concerne la modernisation du laminoir à palplanches de Belval, ArcelorMittal a réalisé une étude de faisabilité et considère l’investissement comme un projet prioritaire dans sa stratégie. La mise en œuvre de ce plan de compétitivité, comprenant la convention collective de travail, est une étape importante pour justifier les économies réalisées avec cet investissement. La société vise à un accord sur la nouvelle convention collective de travail avant la fin de l’année, puisque la précédente arrive à échéance fin novembre.

Le Comité de suivi a confirmé aujourd’hui que d’autres mesures sociales, comme le système interne de cellule de reclassement et les règles de préretraite, continueront en 2014. En outre, le comité a établi des groupes de travaux dédiés à l’énergie et au CO2, à la logistique, aux actifs et à la productivité. Les conclusions feront également partie du plan de compétitivité.