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Le Groupement vient de demander au Gouvernement de profiter de l'affaire Kralowetz pour comprendre le fonctionnement réel du marché des transports, pour faire l'inventaire de tous les problèmes du secteur et pour améliorer la collaboration entre les structures et organes qui ont pour mission de contrôler l'application des règles existantes, avant de décider des mesures correctives isolées.

C'est dans cet esprit que le Groupement a dressé un premier inventaire non exhaustif de tous les domaines d'actions et des pistes de réflexions qu'il demande au Gouvernement d'étudier. En premier lieu, il faudrait

- revoir l'attribution des compétences en matière de transports au sein du Gouvernement en centralisant l'ensemble des procédures ayant trait aux autorisations auprès d'un seul ministère;

- redéfinir les responsabilités et compétences des différents ministères et administrations ;

- redéfinir les contrôles et améliorer leur efficacité ;

- énoncer clairement les règles auxquelles les entreprises doivent se soumettre ;

- aider la profession à résoudre le problème de la pénurie des chauffeurs ;

- inviter le pouvoir judiciaire à poursuivre toutes les infractions réelles constatées.

Dans une deuxième étape, le Groupement demande au Gouvernement de

- moderniser le droit des transports ;

- co-responsabiliser les chargeurs ;

- empêcher toute discrimination du transporteur vis-à-vis d'autres professions ;

- revoir le catalogue des sanctions en appliquant le principe de la proportionnalité.

Enfin, le Groupement espère que les syndicats ou autres personnes qui accusent nommément des entreprises de transport d'irrégularités, disposent d'indices ou de preuves suffisants pour étayer leurs reproches. Le dommage moral voire même un préjudice commercial causés à une entreprise en raison d'allégations publiques non fondées peuvent faire l'objet de poursuites judiciaires.