Le 31 juillet 2002, Mme Erna Hennicot-Schoepges, ministre des Travaux publics, ministre de la Culture, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, a visité plusieurs carrières de pierres en Bourgogne, dont celles de Sogépierre et d'Etrochey.

Mme Hennicot-Schoepges était accompagnée par M. Fernand Otto, directeur de l'Administration des Bâtiments publics, M. Luc Dhamen, architecte à l'Administration des Bâtiments publics et M. Guy Dockendorf, directeur des Affaires culturelles, Ministère de la Culture.

Le but de cette visite était de se renseigner sur place sur les possibilités de fourniture de la pierre "Magny doré, qualité Le Louvre", devant revêtir les murs extérieurs et intérieurs, ainsi que certaines parties du sol du nouveau Musée d'Art moderne Grand-Duc Jean (ou Musée "Pei", ainsi appelé d'après son architecte Ieoh Ming Pei).

Madame la ministre fut accueillie sur place par M. Marc Heinlein, consultant, M. Etienne Berleur, coordinateur du projet, de même que M. George Miller, M. Georges Reuter et M. Christian Sine de l'association d'architectes Pei, Cobb, Freed & Partners.

Lors de la visite de la carrière et de l'usine de Sogépierre, à Nod-sur Seine, le directeur de la société a pu confirmer que, contrairement aux affirmations de la société luxembourgeoise Tracol, la pierre est bien disponible en quantité suffisante et en qualité exigée par le cahier des charges.

En effet, la situation des sites d'exploitation en carrières et le matériel d'extraction rattaché permet à Sogépierre d'exploiter 4320 m3 de blocs au cours des 20 prochains mois. Or, un volume de 1300 m3 seulement est nécessaire à la réalisation du revêtement du musée. De plus, Sogépierre a selon M. Heinlein des réserves suffisantes pour maintenir le taux de production actuel pendant 25 ans.

La visite ayant prouvé la disponibilité de la pierre, le ministère des Travaux publics étudiera au cours des prochaines semaines la procédure la mieux adaptée pour finaliser le projet, respectueuse des règles des marchés publics et permettant de réduire au maximum les retards encourus.