Cet exercice, portant sur 91 banques et groupes bancaires européens, dont les résultats viennent d’être publiés ce soir sous la direction conjointe du Comité Européen des Superviseurs Bancaires (CEBS) et de la Banque Centrale Européenne (BCE) contribuera substantiellement à restaurer la confiance dans le système bancaire européen.
Les tests de résistance ont comme finalité d’évaluer la capacité de résistance des banques à des développements économiques et financiers défavorables. Il ne s’agit pas de prévisions mais de simulations basées sur des hypothèses. En effet, les tests de résistance ont été effectués sur base de projections macro-économiques et de marché très détériorées : chute significative du PIB et chocs substantiels sur les expositions des banques aux risques souverains et sur les portefeuilles des crédits alloués au secteur privé.
Le ministre des Finances Luc Frieden se félicite tout particulièrement que les deux établissements financiers luxembourgeois qui ont participé directement à cet exercice, à savoir la Banque et Caisse d’Epargne de l’Etat et la Banque Raiffeisen, ont largement passé le ‘stress test’ avec une marge significative par rapport au seuil de référence de 6% de ratio de solvabilité sur fonds propres de base en 2011. Il note avec satisfaction que les groupes bancaires européens BNP Paribas, Dexia, ING, BPCE et Caixa Geral De Depósitos, qui font partie des 91 banques européennes incluses dans l'échantillon de l'exercice sur une base consolidée et qui détiennent des parts significatives du marché luxembourgeois du crédit et des dépôts à travers leurs entités luxembourgeoises, sont également à même de résister aux chocs hypothétiques défavorables prévus dans le ‘stress test’ européen. Les exigences des autorités de surveillance luxembourgeoises, marquées par la stabilité, la prudence et l’anticipation, se voient confirmées. La place financière de Luxembourg aura ainsi prouvé sa bonne résilience.