Selon l'INFPC, en 2012, les entreprises qui sollicitent la participation financière de l'État pour le financement du plan de formation, ont investi, en moyenne, 2,5% de leur masse salariale en formation.
Un niveau stable par rapport à 2011 (2,4%), qui permet aux salariés de suivre, en moyenne, 4,3 formations en 2012 (+6%).
Un effort de formation contrasté selon les entreprises
Si les entreprises affectent, en moyenne, 2,5% de leur masse salariale à la formation, les entreprises de moins de 10 salariés lui consacrent 4,3%. Dans les moyennes et grandes entreprises (100 à 999 salariés), ce chiffre est inférieur à la moyenne (2,1%). Cependant, l’investissement brut en formation y est beaucoup plus élevé. Quant aux entreprises de 1.000 salariés et plus, elles allouent 2,9% de leur masse salariale à la formation.
L’effort de formation diffère également selon le secteur d’activité: les entreprises du secteur «Transports et entreposage» investissent, en moyenne, 4% de leur masse salariale en formation. À l’inverse, pour les entreprises du secteur «Activités de services administratifs et de soutien», l’effort est trois fois moins élevé (1,2%). La forte représentation des entreprises de travail intérimaire dans ce secteur est certainement à l’origine de cette situation.
Des disparités en matière d’accès à la formation
En 2012, l’accès à la formation des salariés se maintient: un salarié suit, en moyenne, 4,3 formations (+ 6%).
Les cadres (5,8 formations) et les dirigeants (5,3 formations) participent à plus de formations que les salariés qualifiés (4,4 formations) et non-qualifiés (2,6 formations).
La taille des entreprises influe sur le nombre de formations suivies: ce nombre s’élève, en moyenne, à 6,3 formations par salarié dans les grandes entreprises, alors qu’il oscille entre 3 et 4 dans les entreprises de taille inférieure.
L’accès à la formation varie également selon le secteur d’activité: les salariés du secteur «Activités spécialisées, scientifiques et techniques» participent, en moyenne, à 8,7 formations par an. Dans le même temps, ceux du secteur «Activités de services administratifs et de soutien» ne suivent que 1,4 formation.