Gary Kneip, président de la clc (Photo : CLC)

Gary Kneip, président de la clc (Photo : CLC)

Gary Kneip, président de la clc entouré de Marianne Welter, Laurent Schonckert et Bob Walté, vice-présidents, de Thierry Nothum, directeur et de Claudine Speltz, présidente du CEPI (Conseil Européen des Professions Immobilières) et de la CIGDL (Chambre Immobilière du Grand-Duché de Luxembourg) a analysé la situation des services marchands et de l’immobilier au Luxembourg face à une Europe en crise et exposé les priorités politiques de l’organisation professionnelle.

En introduction, Thierry Nothum a fait une analyse de la situation déprimée de la demande au Luxembourg et ceci malgré un pouvoir d’achat des résidents en augmentation et une fuite du pouvoir d’achat vers l’étranger qui baisse. L’ambiance de crise économique gagne du terrain en impactant directement la consommation des résidents, dont le budget est de plus en plus fortement amputé par des dépenses obligatoires comme un coût du logement en nette progression et des prix administrés (eau, électricité, fuel, taxes… ) qui s’envolent.

Cette perte de confiance des consommateurs est fortement corrélée à un chiffre d’affaires du commerce qui diminue alors que ses frais ne cessent de grimper.

De l’avis de la clc, il est indispensable de dresser un agenda politique qui vise à :

  • réduire le chômage, notamment en subventionnant le travail plutôt que l’inactivité
  • établir un moratoire de deux ans pour l’indexation automatique des salaires, rentes et pensions, et entamer une réflexion sur la désindexation de l’économie
  • mener une politique budgétaire pluriannuelle, équilibrée et prudente
  • baisser énergiquement le coût du logement
  • réformer le droit de la faillite
  • sortir de la logique du « taylorisme » dans notre législation sociale et économique (période de référence, heures d’ouvertures…)

En guise de conclusion, Claudine Speltz, présidente du CEPI et de la CIGDL a analysé le parc privatif immobilier au Luxembourg en constatant que l’accession à la propriété est devenue de plus en plus difficile due au fait des coûts exorbitants. A cette fin, elle préconise la mise en place d’une politique visant à la création d’un parc de logement social locatif suffisamment important afin de faire face à une demande croissante.