Jean Asselborn et François Hollande lors de la réunion informelle des dirigeants sociaux-démocrates ce jeudi 23 octobre. (Photo: MAEE)

Jean Asselborn et François Hollande lors de la réunion informelle des dirigeants sociaux-démocrates ce jeudi 23 octobre. (Photo: MAEE)

Sur invitation du président de la République française, François Hollande, le ministre des Affaires étrangères et européennes, Jean Asselborn, a participé à la réunion informelle des dirigeants sociaux-démocrates qui se tiendra à Paris le jeudi 23 octobre 2014.

Les discussions ont permis de passer en revue les principaux points à l’ordre du jour du Conseil européen des 23 et 24 octobre 2014, dont notamment la situation économique et sociale de l’UE, l’adoption d’une position commune en matière de climat et d’énergie en vue des conférences de Lima et de Paris et, enfin, l’action européenne à déterminer en vue d’éradiquer rapidement l’épidémie d’Ebola. 

Concernant la situation économique et sociale de l’UE, l’accent fut mis sur l’importance de l’annonce du président élu de la Commission, Jean-Claude Juncker, de constituer rapidement un budget de 300 milliards d’euros pour l’investir dans l’économie européenne. Les participants de la réunion ont tous souligné la nécessité de disposer d’importants moyens pour relancer les économies nationales.

Reconnaissant l’urgence de la situation et le rôle précurseur que l’UE devrait jouer dans le domaine du climat et de l’énergie, les participants ont insisté sur la nécessité de trouver les compromis nécessaires permettant à l’Europe d’adopter une position commune et de faire ainsi figure de modèle dans les négociations internationales qui émailleront les douze mois à venir. 

Pour ce qui est de la lutte contre la progression d’Ebola, les participants ont exprimé le souhait que l’UE s’implique davantage dans les structures de soins à mettre en place sur le terrain, afin de lutter efficacement contre la propagation de la maladie, en vue, notamment, d’assurer aux équipes médicales de travailler dans les meilleures conditions de sécurité sanitaire possible. Ils ont également souligné l’intérêt de recentrer la collaboration avec tous les pays qui ont des cadres médicaux sur place afin d’éviter que la maladie ne progresse dans d’autres continents.