Aditya Mittal, directeur général d’ArcelorMittal Europe (Photo: Etienne Delorme)

Aditya Mittal, directeur général d’ArcelorMittal Europe (Photo: Etienne Delorme)

ArcelorMittal Europe a annoncé aujourd’hui ses résultats pour le premier trimestre clos au 31 mars 2015. Le segment a enregistré un gain opérationnel de 281 millions d'euros, par rapport à 58 millions au T1 2014.

L’ebitda du premier trimestre 2015 a augmenté de 23,3% à 546 millions d'euros, par rapport à 443 millions au dernier trimestre de 2014. L’ebitda du T1 2015 a également été de 40% supérieur à celui du trimestre correspondant de 2014, ce qui reflète l’amélioration de la dynamique de la demande et la réalisation actuellement en cours des avantages induits par les mesures d’optimisation des coûts.

Au premier trimestre, les expéditions d’acier ont progressé de 10,9% à 10,7 millions de tonnes, par rapport au T4 2014, alors que les volumes des expéditions de produits plats et longs profitaient d’impacts saisonniers et d’une amélioration de la demande sous-jacente.

Le chiffre d’affaires du segment ArcelorMittal Europe a augmenté de 5,9% à 7,6 milliards d'euros au cours du trimestre par rapport au T4 2014. Cette progression a principalement résulté de la hausse des expéditions d’acier en partie neutralisée par la baisse des prix de vente moyens de l’acier.

Aditya Mittal, directeur général d’ArcelorMittal Europe, a ainsi commenté ces résultats: «L’ebitda s’est encore amélioré au cours de ce trimestre, apportant une preuve supplémentaire de la justesse et de l’efficacité des mesures prises pour améliorer la compétitivité de nos activités européennes. Il est important de noter que nous sommes parvenus à ce résultat dans un marché européen où la demande se maintient à un niveau nettement inférieur à ceux d’avant la crise. Pour l’avenir, nous devrions assister à la poursuite de la reprise de l’activité manufacturière en Europe, qui viendrait appuyer nos prévisions de croissance pour la consommation apparente d’acier en Europe d’environ 2% cette année et nous sommes en très bonne position pour capter notre part de l’amélioration de la demande.»

La confiance a repris sur le marché européen et elle devrait progressivement prendre de l’ampleur. Des facteurs tels que l’assouplissement quantitatif, la faiblesse de l’euro, le niveau bas des prix du pétrole et l’affaiblissement des turbulences fiscales devraient entraîner une reprise de la croissance dans la zone euro en 2015 et en 2016. En outre, la production manufacturière des 28 pays de l’UE a atteint son plus haut niveau depuis 2008.