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 (Photo: Forwox et Nyuko)

Jeudi dernier s’est déroulé l’événement de clôture de la première édition du programme Eskills for Women chez Nyuko, en présence du ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Économie sociale et solidaire, Nicolas Schmit. Ce dernier a chaleureusement félicité les 15 participantes et souligné l’importance des aspects abordés par le programme: les compétences digitales, l’emploi des femmes, mais aussi l’entrepreneuriat.

Organisée par Nyuko dans le cadre du programme européen Eskills for Jobs, cette initiative pilote a été soutenue par la Fondation JPMorgan Chase et l’Adem, afin de répondre aux besoins actuels sur le marché luxembourgeois. Partant du constat que le nombre de femmes dans le secteur digital est encore trop réduit, ce programme contribue ainsi à l’égalité des chances, mais aussi au rayonnement du Luxembourg à l’international, en stimulant son secteur digital, l’ICT et l’e-commerce.

Pendant plusieurs semaines, les participantes, âgées de 27 à 52 ans et issues de parcours très différents, ont donc pu s’initier à la programmation, au référencement web, au web design, à la communication sur les réseaux sociaux et au web marketing, mais aussi avancer sur leurs projets de création d’entreprise et de recherche d’emploi au sein de groupes de travail interactifs.

Carole, bijoutière de formation, lance ainsi sa propre boutique en ligne: «La bijouterie est ma formation de base, mais je suis aussi très intéressée par les nouvelles technologies. Ce programme m’a permis de concilier les deux et de m’aider dans mon lancement de shop en ligne.» Pour Marie-Paule, ce programme fut l’occasion de se mettre à jour après une longue pause dans sa carrière pour se consacrer à l’éducation de ses enfants: «J’ai maintenant les compétences techniques pour me positionner et je dois dire que l’immersion dans l’environnement Nyuko me fait de plus en plus penser à la création d’entreprise.»

Une seconde édition du programme est déjà annoncée pour 2016. «Nous avons reçu plus de 30 candidatures pour la première session: le choix a été difficile, car les participantes étaient toutes très motivées. Une dizaine de femmes nous a d’ores et déjà exprimé son intérêt pour rejoindre la prochaine session du programme» précise Marina Andrieu, coordinatrice du projet chez Nyuko.