La crise des réfugiés et des migrants était au centre du discours du Grand-Duc Henri, ce 29 septembre, devant l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE). Le chef d’État luxembourgeois a appelé les gouvernements à «trouver des solutions communes et à agir au-delà de l’immédiat pour aller à la racine des problèmes».

«Cette crise constitue pour nous un formidable révélateur de notre capacité à nous montrer solidaires en Europe et à rester fidèles à notre héritage commun», a déclaré le Grand-Duc, en s’adressant aux parlementaires venant des 47 pays membres du Conseil de l’Europe. «C’est en période de difficulté et de crise qu’il importe de se serrer les coudes, de montrer que ce qui lie est beaucoup plus important que ce qui divise», a-t-il ajouté, prônant l’ouverture et le service aux autres. «La peur de l’étranger est le pire des ennemis.»

Après son discours, le Grand-Duc Henri s’est prêté au jeu des questions-réponses avec les membres de l’Assemblée. Il a notamment répondu à la question d’un député socialiste suisse lui demandant quelle était encore aujourd’hui la raison d’être d’une monarchie ou encore vanté les mérites du multilinguisme luxembourgeois.

Le Grand-Duc - qui était accompagné e.a. par le président de la Chambre Mars Di Bartolomeo - a été accueilli au Conseil de l’Europe par la députée luxembourgeoise Anne Brasseur qui préside l’Assemblée parlementaire depuis janvier 2014. Son mandat arrivera à échéance en janvier prochain.

Regardez la vidéo de l’allocution du Grand-Duc sur le site du Conseil de l’Europe.