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Sous l'influence d'un environnement international moins porteur, les exportations luxembourgeoises de marchandises ont connu un tassement de leur croissance au cours du premier semestre 2001  (+ 3,4% comparé à 19,1 % pour la même période de 2000), pour atteindre un montant total de 177,59 mrds de LUF. Les statistiques sont nettement plus avantageuses pour le commerce extra-UE15, où le taux de croissance des livraisons a atteint + 9,0%, comparé à + 2,5% pour les ventes UE15.

Nonobstant ce bilan global positif, certaines catégories de produits ont cependant connu un recul de leurs exportations au cours des 6 premiers mois de 2001, parmi lesquelles figurent les boissons et tabacs (- 9,1%), les produits chimiques et produits connexes (- 3,0%), le matériel de transport (- 4,0%) et les articles manufacturés divers (- 11,1%).

Les importations de marchandises ont atteint au cours du premier semestre 2001 le montant record de 236,08 mrds de LUF, soit une progression de + 6,7%  par rapport à la même période de l'année précédente. Notons à cet égard que suivant modification de la législation communautaire applicable aux statistiques du commerce extérieur, le STATEC vient d'intégrer rétroactivement toutes les acquisitions de satellites dans ses données. De même que pour les exportations, la progression enregistrée pour les acquisitions extra-UE15 a été plus forte que pour les achats UE15 (+ 16,9% comparé à  + 5,2%).

La hausse des importations a été particulièrement marquée par les acquisitions de matériel de transport  (+ 22,1%), notamment d'aéronefs et de satellites en provenance des Etats-Unis. Les autres catégories de produits ont également connu une progression de leurs achats, à l'exception des boissons et tabacs (- 3,3%) et des matières brutes non-comestibles, huiles et graisses (- 6,9%).

La balance commerciale luxembourgeoise enregistre au cours du premier semestre 2001 un déficit de 58,49 mrds de LUF, comparé à un solde négatif de 49,63 mrds de LUF pour la même période de 2000. La dégradation du solde commercial est surtout tributaire des acquisitions en 2001 d'aéronefs et de satellites, lesquelles expliquent  trois quarts de cette évolution.

Les termes de l'échange sont restés constants par rapport à la même période de l'année précédente.