Paperjam.lu

 

On ne peut pas pretendre que la crise a été bénéfique au marché immobilier luxembourgeois, néanmoins il y a eu constatation d'une correction des prix au niveau de ce marché. Par ceci est entendu un ajustement des prix réellement payés par rapport à la valeur réelle du bien sur le marché. Avouons que ces dernières années, entraînés par une certaine euphorie, nous avons connu des dérapages à ce niveau. A partir de l'année 2000 les prix augmentaient progressivement pour atteindre leur sommet en 2007. En 2008 le marché immobilier a connu une légère baisse de prix tant des appartements que des maisons. 2009 a été une année difficile pour les professionnelles de l'immobilier, mais la situation se stabilise.

En ce qui concerne la situation actuelle on constate un accroissement important des contacts entre les particuliers à la recherche d'un bien et les professionnels annonçant sur le portail. Les institutions financières quant à elles, confirment un accroissement considérable des financements en la matière. La dernière étude de CEPS publiée confirme une légère hausse des prix pratiqués sur le marché. Tout ceci amène à prétendre que le contexte est favorable et que le marché se porte bien.

Un territoire limité, une offre et une demande équilibrée, un contexte économique favorable sont des éléments qui sont particuliers à notre pays et qui influencent évidemment les prix pratiqués au Grand-Duché. Les biens situés à Luxembourg-Ville et dans sa périphérie, affichent les prix les plus élevés tandis qu'au nord du pays que l'immobilier est le plus accessible. En ce qui correspond le magnifique projet de Belval, qui a connu quelques soucis au départ, en notant que malgré le grand nombre de logements mis sur le marché, le prix du m2 se situe au niveau des prix pratiqués dans la région. Ceci s'explique par la modernité du projet, qui offre tous les conforts et devrait attirer bon nombre d'acquéreurs. Si les ventes n'ont pas atteint l'objectif à ce stade, cela s'explique par le fait qu'actuellement il se s'agit d'un grand chantier. Une fois toutes les infrastructures réalisées l'approche sera différente.

Le marché du logement neuf

La loi sur performance énergétique et l'obligation de se procurer d'un certificat de performance énergétique lors de la vente ou de la location d'un bien immobilier amène les investisseurs à chercher les garanties supplémentaires, notamment en matière de l'économie de l'énergie. L'immobilier neuf étant plus performant en la matière d'énergie, est plus demandé tant par les investisseurs que par les particuliers en engendrant ainsi une différence au niveau de prix par rapport à l'immobilier ancien. La garantie décennale est également un facteur important qui joue en faveur de l'immobilier particulier neuf. La différence principale entre l'immobilier ancien et l'immobilier neuf prévient du fait qu'un bien immobilier ancien a servi de l'habitation avant être mis en vente ou en location. L'immobilier ancien, souvent appelé l'immobilier de « seconde main » a de plus en plus de difficultés de concurrencer avec l'immobilier neuf.

Actuellement IMMOTOP.LU publie 4800 annonces de résidences et de maisons en construction ou projet en préparation et ce chiffre devrait correspondre au chiffre réel des logement neuf ou en construction mises en vente ou en location sur le marché immobilier résidentiel luxembourgeois.

Prévisions pour le marché immobilier en 2011

Le marché immobilier est toujours régi par l'offre et la demande en matière de logements. Considérant qu'actuellement offre et demande sont en équilibre, soyons d'avis qu'une certaine stabilité en matière de prix sera prévisible. Le contexte économique dans lequel nous allons évoluer aura une influence sur l'évolution du marché. Certaines régions, particulièrement le nord du pays devrait connaître une certaine expansion. Ceci s'explique non seulement par les prix pratiqués dans cette région, mais également par les infrastructures routières en cours de réalisation rendant cette région plus facilement accessible par la voie routière ainsi que par les transports en commun.