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 (Photo: Etienne Delorme/archives)

ArcelorMittal (“ArcelorMittal” ou “la Société”) (MT (New York, Amsterdam, Paris, Bruxelles, Luxembourg), MTS (Madrid)), le leader mondial de la sidérurgie, a annoncé aujourd'hui ses résultats pour le trimestre et les douze mois de l’année clos au 31 décembre 2010.

Succès de la scission de la branche Acier inoxydable (Aperam) après l'approbation des actionnaires, le 25 janvier 2011. Pour le quatrième trimestre 2010, les résultats de l'acier inoxydable sont par conséquent comptabilisés comme activités abandonnées et les résultats précédents et les indicateurs clés de performance opérationnelle KPI ont été remaniés pour donner une image fidèle de la nouvelle présentation.

Eléments marquants:

  • Amélioration du taux de fréquence en Santé et Sécurité du travail3 à 1,8 en 2010 par rapport à 1,9 en 2009; nette amélioration au T4 2010 avec un taux de 1,6 par rapport à 1,9 au T3 2010.
  • EBITDA4 pour l'ensemble de l'année de $ 8,5 milliards (hors $ 0,4 milliard pour Aperam), en progression de 52% comparé à 2009; résultat net pour l'ensemble de l'année de $ 2,9 milliards soit $ 1,93 par action.
  • EBITDA de $ 1,9 milliard au T4 2010 (dont $ 0,1 milliard provenant de la vente de crédits de CO2); perte nette de $ 0,8 milliard au T4 2010 (soit $ 0,51 par action) principalement due à la scission de la branche Acier inoxydable).
  • Expéditions de 85,0 Mt en 2010, en progression de 22% par rapport à 2009; expéditions de 21,1 Mt au T4 2010 en hausse de 3% par rapport au T3 2010.
  • Solide flux de trésorerie provenant des activités poursuivies, se montant à $ 3,3 milliards au T4 2010 ($ 3,8 milliards pour 2010) ayant permis de réduire la dette nette5 de $ 2,3 milliards à $ 19,7 milliards au 31 décembre 2010, comparée à $ 22,1 milliards au 30 septembre 2010.
  • Production de minerai de fer de 48,9 Mt en 2010 comparée à 37,7 Mt en 2009 ; 12,6 Mt au T4 2010.
  • Succès de la scission de la branche Acier inoxydable (Aperam) après l'approbation des actionnaires, le 25 janvier 2011.
  • ArcelorMittal et Nunavut Iron Ore ont acquis conjointement plus de 90% de Baffinland Iron Mines Corporation ; dans un premier temps la Société va se concentrer sur l’achèvement des études de faisabilité du projet.

Perspectives et éléments d’orientation:

  • Prévision de la poursuite de l'augmentation des volumes au T1 2011 sous l’effet de la poursuite progressive de la reprise de la demande sous-jacente et de l'amélioration du climat du marché. En outre, ajustement des prix de vente sur les augmentations rapides des prix des matières premières
  • Prévision d'un EBITDA compris entre $ 2,0 - $ 2,5 milliards au T1 2011
  • Prévision d'une hausse de l'utilisation des capacités à ~76% au T1 2011 (par rapport à 69% au T4 2010); en conséquence, prévision de hausses correspondantes des besoins en fonds de roulement et de la dette nette (forte hausse pour cette dernière)
  • Budget CAPEX 2011 de $ 5 milliards, dont $ 1,4 milliard pour la division minière
  • Objectif pour 2011: augmentation de ~10% de notre production de minerai de fer comparée à 2010

Commentant ces résultats, M. Lakshmi N. Mittal, Président et CEO d’ArcelorMittal, a déclaré: «Si l’année 2010 a encore été difficile, nous avons constaté comme nous l’avions prévu une reprise lente et progressive qui nous a permis  d’améliorer considérablement notre performance par rapport à 2009. La reprise graduelle de la demande sous-jacente se poursuit et nous prévoyons que l’année 2011 sera meilleure que 2010. L’année a commencé de façon positive avec le succès de la scission d’Aperam. Nous avons aussi poursuivi l'expansion de notre division minière et avons récemment acquis le contrôle du producteur canadien de minerai de fer de très haute qualité Baffinland.»

Analyse des résultats des douze mois clos au 31 décembre 2010, comparés à ceux des douze mois clos au 31 décembre 2009.

ArcelorMittal a enregistré un résultat net de $ 2,9 milliards au cours des 12 mois clos au 31 décembre 2010, soit $ 1,93 par action, comparé à un résultat net de $ 0,2 milliard, soit $ 0,11 par action pour les douze mois clos au 31 décembre 2009.

Les expéditions d'acier ont augmenté au total de 22% au cours des douze mois clos au 31 décembre pour s'établir à 85 millions de tonnes par rapport à 69,6 millions de tonnes pour les douze mois clos au 31 décembre 2009.

Le chiffre d'affaires des douze mois clos au 31 décembre 2010 s’est établi à $ 78,0 milliards, par rapport à $61,0  milliards pour les douze mois clos au 31 décembre 2009. Cette augmentation a été due à l'amélioration survenue sur les marchés mondiaux de l'acier à la suite de la crise économique mondiale, amélioration qui a conduit à un  redressement des marges et à une hausse des expéditions d'acier.

Les coûts d'amortissement se sont élevés à $ 4,4 milliards pour les douze mois clos au 31 décembre 2010, comparés à $ 4,6 milliards pour les douze mois clos au 31 décembre 2009.

Les pertes pour dépréciation enregistrées au cours des douze mois clos au 31 décembre 2010 se sont montées à $ 525 millions et ont compris $ 305 millions de pertes ayant trait aux mines de charbon de la Société en Russie (comprenant la liquidation de la mine d'Anzherkoye), $ 113 millions ayant trait à plusieurs filiales du segment Distribution Solutions  (reflétant principalement la faiblesse persistante du marché de la construction), $ 107 millions ayant principalement trait à des actifs improductifs d’aval, situés en Europe et l’abandon de projets liés à des dépenses d’investissement. Les pertes de dépréciation se sont élevées à $ 552 millions pour les douze mois clos au 31 décembre 2009.


Le résultat opérationnel des douze mois clos au 31 décembre 2010 a été de $ 3,6 milliards, comparé à une perte opérationnelle7 de $ 1,5 milliard pour les douze mois clos au 31 décembre 2009. Le résultat opérationnel des douze mois clos au 31 décembre 2010 a été impacté favorablement par un gain net de $ 140 millions enregistré sur la vente de crédits de dioxyde de carbone, dont le produit sera réinvesti dans des projets d'économie d'énergie, et par un gain sans contrepartie en trésorerie de $ 354 millions réalisé sur des opérations de couverture d'achats de matières  premières. Le résultat opérationnel des douze mois clos au 31 décembre 2009 avait été négativement impacté par une charge exceptionnelle de $ 2,4 milliards (avant impôts), liée principalement à des dépréciations de stocks et à des provisions relatives à des réductions d'effectifs. Cette charge a été en partie compensée par un gain exceptionnel de $ 380 millions résultant de la reprise de provisions pour procédure judiciaire, par un gain net de $ 108 millions enregistré sur la vente de crédits de dioxyde de carbone, dont le produit a été réinvesti dans des projets d'économie d'énergie et par un gain sans contrepartie en trésorerie de $ 979 millions réalisé sur des opérations de couverture d'achats de
matières premières.

Le résultat des participations comptabilisées selon la méthode de mise en équivalence et les autres résultats dégagent un gain de $ 451 millions pour les douze mois clos au 31 décembre 2010, comparé à $ 56 millions pour les douze mois clos au 31 décembre 2009. Cette augmentation a été principalement due à l'amélioration des opérations sous-jacentes et aux résultats d’investissements en fonds propres de la Société par suite de l'amélioration des conditions  économiques en 2010.

La charge d'intérêts nette (charge d'intérêts et produit d'intérêts confondus) s'est élevée à $ 1,4 milliard pour les douze mois clos au 31 décembre 2010, par rapport à $ 1,5 milliard pour les douze mois clos au 31 décembre 2009. Les coûts d'intérêts ont diminué au cours de l'année, suivant la baisse de la dette moyenne.

Au cours des douze mois clos au 31 décembre 2010, la Société a aussi enregistré un gain sans contrepartie en trésorerie de $ 427 millions résultant principalement d’ajustements à la valeur de marché des options de conversion incorporées dans ses obligations convertibles libellées en euro et en dollar, émises en 20098. Au cours des douze mois clos au 31 décembre 2009, la Société avait enregistré une perte sans contrepartie en trésorerie de $ 897 millions  attribuable à ces ajustements. Les 14 et 18 décembre 2010, la Société a respectivement acquis 61,7 millions d’options d'achat libellées en euro et 26,5 millions d’options d'achat libellées en dollar sur titres propres afin de couvrir les engagements liés à la conversion potentielle de ses obligations convertibles. Par suite, il n'est pas attendu pour l'avenir de gains ou de pertes supplémentaires par rapport à la valeur du marché sur les produits dérivés incorporés dans les obligations convertibles.

Les frais de change et autres charges financières nettes9 se sont montés à $ 1,2 milliard pour les douze mois clos au 31 décembre 2010 par rapport à $ 0,5 milliard pour les douze mois clos au 31 décembre 2009. En 2010 la Société a enregistré des pertes de change de $ 0,3 milliard, principalement subies sur des actifs monétaires détenus en devises étrangères par rapport à un gain de $ 0,5 milliard en 2009.

L'avantage fiscal sur le résultat enregistré pour les douze mois clos au 31 décembre 2010 s'est monté à $ 1,5 milliard, comparé à un avantage fiscal sur le résultat de $ 4,4 milliards pour les douze mois clos au 31 décembre 2009. La diminution de l'avantage fiscal sur le résultat de l'année a été principalement due au bénéfice enregistré par  ArcelorMittal en 2010 par rapport à la perte avant impôts subie en 2009.

Le résultat attribuable aux participations ne donnant pas le contrôle pour les douze mois clos au 31 décembre 2010 se sont établies à $ 89 millions, comparées à des pertes attribuables aux participations ne donnant pas le contrôle pour les douze mois clos au 31 décembre 2009 de $ 43 millions. Cette inversion provient d'une hausse du résultat de filiales détenant des participations ne donnant pas le contrôle à la suite de l'amélioration sous-jacente des conditions du marché en 2010.

Les Activités abandonnées comprennent exclusivement la part dans les résultats nets après impôts de la branche Acier inoxydable, aujourd'hui devenue Aperam, société née de la scission d'ArcelorMittal, opérée le 25 janvier 2011. Pour les douze mois clos au 31 décembre 2010, le résultat s’est soldé par des pertes de $ 330 millions. Envisagée séparément, Aperam affiche un bénéfice net de $ 104 millions pour les douze mois clos au 31 décembre 2010. Les éléments de rapprochement se présentent de la façon suivante:
(-) Comptabilisation par ArcelorMittal d’une charge de dépréciation sans contrepartie en trésorerie de $ 598 millions, suite à la reclassification du segment Acier inoxydable en activité abandonnée. Conformément aux normes IFRS (IFRS 5) et lors de la reclassification de l'exploitation comme actifs détenus en vue de la distribution, les éléments d’actif et de passif doivent être comptabilisés au montant le plus faible de leur valeur comptable et de leur juste valeur diminuée des coûts de distribution (le montant est inférieur aux prévisions initialement émises dans le communiqué de presse publié le 8 décembre 2010, par suite d’actualisations des valorisations).
(+) Elimination par ArcelorMittal de $ 120 millions de charges d’intérêts sur des emprunts et d’autres transactions intra-groupe, entre le segment Acier inoxydable et d’autres sociétés du Groupe. Dans les états financiers d’ArcelorMittal, les activités abandonnées sont constatées après l’élimination complète des transactions intra-groupe, entre le segment Acier inoxydable et d’autres sociétés du Groupe. D’autres ajustements prennent en compte $ 44 millions. Dans le compte de résultat séparé d’Aperam, les transactions avec ArcelorMittal ne sont pas éliminées.

Analyse des résultats du trimestre clos au 31 décembre 2010, comparés à ceux du trimestre clos au 30 septembre 2010 et du trimestre clos au 31 décembre 2009.

ArcelorMittal a enregistré une perte nette de $ 0,8 milliard pour le trimestre clos au 31 décembre 2010, soit une perte de $ 0,51 par action, comparée à un résultat net de $ 1,4 milliard, soit $ 0,89 par action, pour le trimestre clos au 30 septembre 2010 et à un résultat net de $ 1,1 milliard, soit $ 0,73 par action, pour le trimestre clos au 31 décembre 2009.

Les expéditions d’acier totalisent 21,1 millions de tonnes pour le trimestre clos au 31 décembre 2010, par rapport à un total de 20,5 millions de tonnes pour le trimestre clos au 30 septembre 2010 et à 19,5 millions de tonnes pour le trimestre clos au 31 décembre 2009.

Le chiffre d'affaires du trimestre clos au 31 décembre 2010 a progressé de 4,8% pour s'établir à $ 20,7 milliards, par rapport à $ 19,7 milliards au trimestre clos au 30 septembre 2010 et a enregistré une hausse de 18,7% par rapport à $ 17,4 milliards au trimestre clos au 31 décembre 2009. Le chiffre d'affaires a augmenté au quatrième trimestre 2010, comparé au troisième trimestre 2010, principalement sous l’effet de la hausse des volumes d'expéditions (+3%).

Les coûts d'amortissement de $ 1,1 milliard pour le trimestre clos au 31 décembre 2010 sont restés stables par rapport au trimestre clos au 30 septembre 2010 et ont légèrement baissé par rapport à $ 1,2 million au trimestre clos au 31 décembre 2009.

Les pertes de dépréciation pour le trimestre clos au 31 décembre 2010 se sont montées à $ 381 millions, dont $ 186 millions ayant trait aux mines de charbon de la Société en Russie, $ 113 millions ayant trait à certaines filiales du segment Distribution Solutions (reflétant la faiblesse persistante du marché de la construction) et $ 82 millions ayant principalement trait à des actifs improductifs d’aval, situés en Europe. Les coûts de dépréciation enregistrés au trimestre clos au 30 septembre 2010, liés à l'amortissement d'une ligne de décapage de Liège, en Belgique, se sont élevés à $ 26 millions. Les pertes de dépréciation pour le trimestre clos au 31 décembre 2009 se montaient à $ 488 millions.

Le résultat opérationnel s'est établi à $ 0,4 milliard au trimestre clos au 31 décembre 2010, comparé au résultat opérationnel de $ 1,0 milliard enregistré au trimestre clos au 30 septembre 2010 et à un résultat opérationnel de $ 0,7 milliard au trimestre clos au 31 décembre 2009.

Cette chute du résultat opérationnel est à attribuer à une augmentation des coûts opérationnels, principalement due à une hausse du coût des matières premières, alors que les prix de vente de l'acier sont restés stables ont généralement baissé au cours du trimestre.

En outre, la performance opérationnelle du trimestre clos au 31 décembre 2010 a englobé un gain sans contrepartie en trésorerie de $ 88 millions réalisé sur des opérations de couverture d’achats de matières premières, comparé à un gain de $ 82 millions réalisé au trimestre clos au 30 septembre 2010. La performance opérationnelle du quatrième trimestre 2010 a en outre été favorablement impactée par des gains nets de $ 140 millions enregistrés sur la vente de crédits de dioxyde de carbone, dont le produit sera réinvesti dans des projets d'économie d'énergie. La performance  opérationnelle du trimestre clos au 31 décembre 2009 avait été favorablement impactée par un gain exceptionnel de $ 380 millions résultant de la reprise de provisions pour procédure judiciaire et par un gain net de $ 108 millions enregistré sur la vente de crédits de dioxyde de carbone, dont le produit a été réinvesti dans des projets d'économie d'énergie.

Le résultat des participations comptabilisées selon la méthode de mise en équivalence et les autres résultats dégagent un gain de $ 74 millions au trimestre clos au 31 décembre 2010, comparé à des gains respectifs de $ 107 millions et de $ 100 millions aux trimestres clos au 30 septembre 2010 et au 31 décembre 2009.

La charge d’intérêts nette (charge d’intérêts et produit d’intérêts confondus) a augmenté à $ 413 millions pour le trimestre clos au 31 décembre 2010, comparée à $ 376 millions au trimestre clos au 30 septembre 2010. Cette baisse résulte principalement de l'impact des fluctuations des taux de change et de l’augmentation des intérêts liés à une nouvelle émission obligataire. Pour le trimestre clos au 31 décembre 2009 la charge d'intérêts nette s'était établie à $ 413 millions.

Au cours du trimestre clos au 31 décembre 2010 la Société a également enregistré une perte sans contrepartie en trésorerie de $ 293 millions, comparée à un gain sans contrepartie en trésorerie de $ 24 millions au troisième trimestre 2010 et à une perte sans contrepartie en trésorerie de $ 430 millions pour le trimestre clos au 31 décembre 2009, résultant d’ajustements à la valeur de marché liés aux obligations convertibles émises en 2009. Par suite des  transactions de couverture effectuées en décembre 2010 dans un souci de dilution, il n'est pas attendu pour l'avenir de gains ou de pertes par rapport à la valeur du marché sur les produits dérivés incorporés dans les obligations convertibles.

Les frais de change et les autres charges financières nettes se sont montés à $ 494 millions pour le trimestre clos au 31 décembre 2010 par rapport à $ 31 millions pour le trimestre clos au 30 septembre 2010. Au cours du trimestre clos au 31 décembre 2010, l’appréciation de 2,1% du dollar U.S. a occasionné une perte de change de $ 0,1 milliard sur des actifs d’impôts différés d’environ € 4 milliards, par rapport à un gain de change de $ 0,5 milliard au trimestre clos au 30 septembre 2010, où le dollar U.S. avait subi une dépréciation de 11,47%. Les gains de change et les autres charges financières nettes s'étaient montés à $ 70 millions pour le trimestre clos au 31 décembre 2009.

ArcelorMittal a enregistré un avantage fiscal sur le résultat d’un montant de $ 450 millions pour le trimestre clos au 31 décembre 2010, comparé à un avantage fiscal sur le résultat de $ 576 millions pour le trimestre clos au 30 septembre 2010. L'avantage fiscal sur le résultat s'était élevé à $ 1,2 milliard pour le trimestre clos au 31 décembre 2009.

Les pertes attribuables aux participations ne donnant pas le contrôle se sont montées à $ 46 millions pour le trimestre clos au 31 décembre 2010, comparés à un résultat respectif de $ 16 millions et de $ 74 millions pour les trimestres clos au 30 septembre 2010 et au 31 décembre 2009. Au quatrième trimestre 2010, les pertes attribuables aux participations ne donnant pas le contrôle a porté principalement sur diverses filiales dont ArcelorMittal Afrique du Sud.

Les activités abandonnées comprennent exclusivement la part dans les résultats nets après impôts de la branche Acier inoxydable aujourd'hui devenue Aperam, société née de la scission d'ArcelorMittal, opérée le 25 janvier 2011. Pour le trimestre clos au 31 décembre 2010, ces résultats se sont soldés par des pertes de $ 547 millions. Envisagée  séparément, Aperam affiche un bénéfice net de $ 2 millions pour les douze mois clos au 31 décembre 2010. Les éléments de rapprochement se présentent de la façon suivante:
(-) Comptabilisation par ArcelorMittal d’une charge de dépréciation sans contrepartie en trésorerie de $ 598 millions, suite à la reclassification du segment Acier inoxydable en activité abandonnée. Conformément aux normes IFRS (IFRS 5) et lors de la reclassification de l'exploitation comme actifs détenus en vue de la distribution, les éléments d’actif et de passif doivent être comptabilisés au montant le plus faible de leur valeur comptable et de leur juste valeur diminuée des coûts de distribution (le montant est inférieur aux prévisions initialement émises dans le communiqué de presse publié le 8 décembre 2010, par suite d’actualisations des valorisations).
(+) Elimination par ArcelorMittal de $ 49 millions de charges d’intérêts sur des emprunts et d’autres transactions intra-groupe, entre le segment Acier inoxydable et d’autres sociétés du Groupe. Dans les états financiers d’ArcelorMittal, les activités abandonnées sont constatées après l’élimination complète des transactions intra-groupe, entre le segment Acier inoxydable et d’autres sociétés du Groupe. Dans le compte de résultat séparé d’Aperam, les transactions avec ArcelorMittal ne sont pas éliminées.