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 (Photo : Luc Deflorenne)

Selon le 4ième volet de l’ING International Survey, 74% des Luxembourgeois interrogés s’attendent à ce que les prix des biens immobiliers augmentent encore !

Le 7 novembre 2012, Rik Vandenberghe, CEO ING Luxembourg, a présenté les résultats du 4ième volet de l’ING International Survey : « ING International Survey cadre bien avec la mission d’ING d’aider ses clients à gérer leur avenir financier. »

Ainsi, après un premier volet consacré à l’épargne, un deuxième volet dédié aux compétences financières et un troisième portant sur la problématique des pensions, le quatrième volet se focalise sur l’immobilier résidentiel, son financement et ses perspectives. Cette étude a été conduite dans 12 pays de l’Union européenne auprès de 12.000 personnes.

Qu’en est-il des Luxembourgeois ?

Prix de l’immobilier

A la question “les biens immobiliers sont-ils trop chers ?“, 93% répondent que les prix sont élevés (contre 71% pour la moyenne européenne) et 91% pensent qu’il est plus difficile d’acheter une maison aujourd’hui qu’il y a 10 ans.

To buy or not to buy ? That is the question !

Quant à la question de savoir s’il vaut mieux louer ou acheter, il ressort que 82% des répondants pensent qu’il vaut mieux acheter d’un point de vue financier. Une majorité (68%) des Luxembourgeois possèdent leur logement (contre 66% pour la moyenne européenne) et en moyenne, ils deviennent propriétaires à l’âge de 27 ans (contre 30 ans pour la moyenne européenne).

Financement de l’acquisition des biens

Même si les répondants trouvent que les prix sont élevés, ils dépensent en moyenne 27% du revenu du ménage pour le remboursement de leur crédit hypothécaire (contre 30% pour la moyenne européenne). 38% des propriétaires luxembourgeois n’ont pas contracté de crédit hypothécaire tandis que 32% des répondants déclarent avoir reçu une aide financière de leur famille ou amis lors de l’achat d’un bien (contre 40% pour la moyenne européenne).

Perspectives futures pour le Luxembourg

Presque les trois quarts (74%) des répondants s’attendent à ce que les prix des biens résidentiels augmentent encore (contre 47% pour la moyenne européenne) et 88% se préoccupent de l’impact de la hausse sur la génération suivante. Néanmoins, 45% pensent tout de même qu’il y aura tôt ou tard un éclatement de la bulle immobilière.

Vision macro-économique de la situation de l’immobilier résidentiel

D’un point de vue macro-économique, la vision d’ING a été présentée par Philippe Ledent, Senior Economist ING. Intuitivement, ce sont l’offre et la demande qui expliquent l’évolution des prix de l’immobilier. Néanmoins, l’expérience montre que les prix des biens sont déterminés également par la capacité de rembourser un crédit, capacité qui dépend elle-même du revenu, du niveau des taux d’intérêt, des règles fiscales, de la capacité d’épargne, etc.

Au Grand-Duché la croissance des prix de l’immobilier est bien plus forte que dans les autres pays de la zone euro, durant les dernières années marquées par la crise. Cette tendance devrait toutefois être moins favorable à l’avenir, du moins en 2013 !