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 (Photo: DLSI)

C’est en mars 1994, le 10 précisément, que DLSI a ouvert sa première agence au Grand-Duché de Luxembourg, à Esch-sur-Alzette. Le groupe, qui avait commencé à se développer au départ de Forbach (France) en 1992, anticipait à l’époque l’adoption de la législation luxembourgeoise sur le travail temporaire. «Ce texte de loi n’a été voté qu’en mai 1994 à la Chambre des députés. La possibilité de recourir au travail temporaire n’a été possible qu’à partir du premier août de cette même année», explique Raymond Doudot, fondateur de DLSI, Administrateur Délégué de DLSI Luxembourg et Président du Conseil de Surveillance du groupe DLSI. «Nous avons donc été les premiers à nous positionner sur le marché.»

Jusque-là, seul le contrat à durée déterminée permettait aux employeurs et travailleurs de bénéficier d’une certaine flexibilité. L’introduction légale du travail temporaire a ouvert d’autres perspectives aux uns et aux autres. «Pour notre groupe, déjà actif dans le management des ressources humaines en France, il y avait une réelle opportunité à développer notre activité sur le territoire grand-ducal», poursuit Raymond Doudot qui, étant natif de Schiffl ange, nourrissait depuis de longues années l’envie d’entreprendre dans son pays natal. «Il a fallu un certain temps aux acteurs luxembourgeois, mais surtout aux institutions pour s’adapter, pour reconnaître les avantages du travail temporaire.»

Un groupe solide, construit autour de valeurs fortes

Les temps ont bien changé. Aujourd’hui, le recours au travail temporaire est devenu chose courante. Le groupe DLSI a poursuivi sa croissance, partout en Europe comme au Luxembourg. En 1998, l’agence d’Esch-sur-Alzette déménageait rue des Jardins. En 2002, DLSI Luxembourg ouvrait une seconde agence à Luxembourg-Ville. En décembre 2006, le groupe faisait son entrée en Bourse, à Paris, sur Alternext. «Aujourd’hui, notre réseau fédère plus de 70 agences, avec un savoir-faire tourné vers des entreprises issues de multiples secteurs et des candidats aux profils différents. Si nous sommes généralistes, nous avons développé au Luxembourg une expertise au niveau de l’industrie, de l’électricité et de la construction. Notre clientèle historique, ici, nous a permis de développer une réelle perspective et un service de qualité autour de ces métiers», explique Thierry Doudot, Président du Directoire du groupe. DLSI est donc avant tout une histoire de famille. Elle s’est écrite autour des valeurs fortes que sont le respect, au coeur des relations construites avec les clients et les salariés, l’exigence, avec un professionnalisme de tous les instants, la réactivité, tout en veillant à ne pas transiger sur la qualité, et l’intégrité. DLSI veille à toujours tenir ses engagements. «Ces valeurs sont essentielles pour notre métier qui place l’humain au centre des échanges», poursuit Raymond Doudot. «Ce sont elles qui nous animent au quotidien et qui nous ont permis de construire un groupe solide et de nouer des relations durables avec nos clients et salariés.»

Le groupe, qui s’est développé au départ à partir de services liés au travail temporaire, est aujourd’hui positionné en tant qu’expert dans le management des ressources humaines dans les trois secteurs que sont le Bâtiment et Travaux Publics, l’Industrie et le Tertiaire. «Nous proposons un ensemble de solutions d’emploi – Interim, CDD, CDI, formations, etc. – avec des équipes expérimentées, en fonction des besoins du client», précise Thierry Doudot. En 2013, le groupe DLSI a réalisé un chiffre d’affaires proche de 185 millions d’euros et comptait 70 agences à travers l’Europe.

Un partenaire de ses clients et de ses équipes

Rares sont les sociétés comme DLSI, au service de l’emploi, à pouvoir se targuer d’une telle expérience. Le groupe, en outre, est un témoin unique de l’évolution du recours au travail temporaire au Grand-Duché et ailleurs en Europe. «Nous travaillons dans la durée, en étant aux côtés des entreprises qui nous font confiance, mais aussi des candidats qui, pour certains, travaillent avec nous depuis de nombreuses années», explique Raymond Doudot. «Nous voyons dans ces relations qui se construisent sur le long terme un témoignage de la confiance que les uns et les autres ont en nous.»

Les dirigeants de DLSI ont fortement contribué à la reconnaissance du travail temporaire au Grand-Duché de Luxembourg, en participant à la création et au développement d’une fédération professionnelle – Raymond Doudot est administrateur au sein de Fedil Employment Services, organisation connue par le passé sous l’acronyme ULEDI. Mais aussi prenant part aux négociations avec les syndicats qui ont débouché sur l’adoption d’une convention collective de travail offrant une meilleure reconnaissance pour le statut de travailleur intérimaire.

Porte d’entrée vers l’emploi

Le travail temporaire reste, aujourd’hui, un très bon baromètre de l’emploi. Au moment de la crise, DLSI a ressenti une diminution importante du recours au travail temporaire. «Depuis 2009, on constate une certain stagnation de la demande. Il faut cependant souligner que le travail intérimaire reste une porte d’entrée incontournable vers l’emploi», poursuit le Président du Conseil de Surveillance du groupe DLSI. «Les dirigeants désirant profiter d’une réelle flexibilité ont tendance à recourir au travail temporaire avant d’embaucher.»

En 20 ans, le secteur de l’intérim a connu de bonnes périodes, d’autres moins bonnes. En moyenne, malgré des variations dépendantes de la conjoncture économique et des secteurs, un travailleur intérimaire sur trois est embauché suite à une mission temporaire. Le travail intérimaire constitue une solution qui permet aux entreprises de mieux appréhender la crise, avec plus de flexibilité.

Investir dans la formation

Pour faire face aux aléas économiques, DLSI travaille sans relâche à l’amélioration de ses métiers et de ses candidats. Un des enjeux, dans les périodes diffi ciles, est de pouvoir compter sur des équipes de qualité, de faire la différence en s’appuyant sur des personnes capables de faire évoluer leur métier.

«Nous avons toujours beaucoup travaillé à la fi délisation de nos intérimaires. Beaucoup d’entre eux, d’ailleurs, nous accompagnent depuis 1994. Nous avons un rôle social à assurer, en restant proches de nos salariés, à leur écoute, en faisant preuve de compréhension à leur égard, en mettant tout en oeuvre pour les aider», commente Thierry Doudot. «La formation est un des facteurs capitaux pour la réussite de nos travailleurs et, de ce fait, pour la nôtre. Nous devons permettre à nos travailleurs de s’améliorer, afin de leur donner la possibilité d’aller vers d’autres emplois.» Chaque année, le groupe DLSI investit 1,5 million d’euros dans la formation. Ces investissements sont consacrés, pour 80%, à la formation des travailleurs temporaires, et, pour 20%, à celle des permanents.

DLSI s’est aussi investi dans sa région, en soutenant des clubs sportifs ou des initiatives citoyennes. DLSI soutient l’US Forbach, le Sarreguemines FC et l’AS Nancy Lorraine, mais aussi le cyclisme et plusieurs tournois de tennis, comme le Moselle Open ou encore l’Open 13. 

Une aide essentielle pour ELA

Le groupe soutient aussi ELA, l’Association européenne contre les Leucodystrophies. «À travers ELA, nous développons le bon côté de DLSI. Je pense qu’une société qui gagne de l’argent doit pouvoir soutenir ceux qui en ont besoin. Nous soutenons ces familles qui se regroupent pour vaincre ces maladies génétiquement orphelines qui détruisent la myéline, par du mécénat, mais aussi de manière pragmatique, en mettant à disposition de ELA un de nos salariés et en ayant engagé Sam, qui souffre d’une Leucodystrophie, comme employé à notre siège social», commente Raymond Doudot. «Je suis très proche de cette association. Et je m’assure que les aides apportées soient bien utilisées.»

Un avenir dans la continuité

Pouvant s’appuyer sur des fondations solides, le groupe DLSI et DLSI Luxembourg peuvent regarder vers l’avenir avec beaucoup de sérénité et d’enthousiasme. Récemment, d’importants changements ont été opérés au niveau de la gouvernance du groupe, devant permettre à M. Raymond Doudot de passer le flambeau. Son fils, Thierry Doudot, a accédé à la fonction de Président du Directoire du Groupe. «Mon père m’a transmis son virus de l’entreprise», explique ce dernier. «Je connais très bien l’entreprise, pour avoir travaillé aux différents échelons qui l’a composent. J’ai eu l’opportunité de manager des agences sur l’ile de France pendant deux ans. Nous sommes toujours en phase de transmission et de formation. En 2014, je serai chargé de prendre les rênes du management sur la France.» Thierry Doudot est passionné par la musique, mais est aussi un grand amateur de sport, et notamment de tennis, et de voyages. Si Thierry Doudot a fait ses preuves, son père est toujours présent et veille au grain. Notons encore qu’un autre enfant de Raymond Doudot, sa fille, Véronique, fait aussi partie du directoire en France. La famille Doudot, détenant 67% du capital du groupe, reste une entreprise familiale, fidèle à ses valeurs.