Pour l’UCVL, le problème de la mendicité a de lourdes conséquences au niveau de l’attractivité du centre-ville de la capitale.  (Photo: Romain Gamba/Maison Moderne)

Pour l’UCVL, le problème de la mendicité a de lourdes conséquences au niveau de l’attractivité du centre-ville de la capitale.  (Photo: Romain Gamba/Maison Moderne)

L’Union commerciale de la Ville de Luxembourg offre son soutien au collège échevinal qui souhaite interdire la mendicité dans certaines zones de la capitale. Un règlement en ce sens devrait  être soumis au vote du conseil communal le 27 mars prochain.

L’Union commerciale de la Ville de Luxembourg (UCVL) se range du côté de . En effet, dans un communiqué de presse publié ce vendredi 17 mars, la présidente de l’association représentative des commerçants de la capitale Mireille Rahmé-Bley déclare: «L’UCVL souhaite depuis plusieurs années la mise en place d’un arrêté de mendicité (Platzverweis) visant à interdire la mendicité dans certaines zones à forte densité commerciale de la Ville de Luxembourg. C’est pourquoi nous espérons vivement que la proposition du collège échevinal d’interdire la mendicité, telle qu’elle est proposée, soit approuvée par le conseil communal.»

Ayant constaté, depuis plusieurs années, un problème grandissant de mendicité dans la capitale, l’Union affirme que «cette problématique a de lourdes conséquences au niveau de l’attractivité du centre-ville (Ville-Haute, Gare). De nombreux visiteurs n’osent plus se rendre en ville en raison de cette situation. Cela entraine des charges supplémentaires importantes pour les entreprises commerciales».

Une interdiction limitée à certains quartiers 

Face à cette situation, le collège échevinal propose donc d’interdire la mendicité de 7h à 22h, dans les parcs et les places publiques de la ville, ainsi que dans un certain nombre de rues, principalement situées en Ville-Haute, mais aussi dans le quartier de la Gare, selon les informations de Paperjam. La proposition devrait être soumise au vote du conseil communal de la Ville de Luxembourg le 27 mars prochain.

Rappelant que «l’offre sociale de la ville a été largement augmentée les dernières années» et invitant «les clients et visiteurs à soutenir les associations locales d’aide aux personnes dans le besoin», l’UCVL a «conscience que cette décision ne solutionnera pas les problématiques sociales, mais qu’elle contribuera à assurer préventivement la sécurité, la commodité et la tranquillité nécessaires aux usagers des voies publiques».