«Nous connaissions déjà les clients luxembourgeois puisqu’ils se rendaient dans nos magasins des pays voisins, comme à Metz ou en Belgique, et cela faisait de nombreuses années qu’ils nous demandaient d’ouvrir une Fnac au Grand-Duché», explique Enrique Martinez, directeur général du groupe Fnac Darty, à l’inauguration du nouveau magasin, jeudi 7 novembre, au Royal-Hamilius.
Premier magasin à ouvrir ses portes ce vendredi dans le nouveau centre commercial, la Fnac est située à l’arrière des futures Galeries Lafayette – qui ouvriront le 30 novembre –, et propose plus de 33.000 références de produits sur une surface totale de 1.800m2, dont 1.200m2 de surface de vente.
Une fréquence de visites «très importante»
«Il s’agit pour nous d’un magasin de grande taille, car aujourd’hui les ouvertures que nous réalisons sont plutôt de l’ordre de 1.200m2 en moyenne. Pour notre première implantation au Luxembourg, c’est une magnifique opportunité de pouvoir être au Royal-Hamilius, pour donner un nouveau souffle au commerce de centre-ville.»
Et le pays et son fort pouvoir d’achat ont forcément été un argument pour le groupe, «mais nous savons que nous nous adressons à toutes les bourses, nous avons une telle variété de produits à tous les prix. Et le fait d’être situés au centre-ville nous permet d’être accessibles et d’avoir une fréquence de visites très importante», ajoute Enrique Martinez.
Le online en croissance régulière
Si aucun objectif de fréquentation n’est dévoilé par le directeur général de Fnac Darty, il confie toutefois que face à la concurrence de pure players comme Amazon, «les commerces physiques ont toujours un avenir car le web ne remplacera jamais l’humain».
Aujourd’hui, les ventes en ligne représentent 20% du chiffre d’affaires de Fnac Darty – 7,47 milliards d’euros en 2018. «Et parmi ces 20%, la moitié vient en magasin chercher leurs produits, ce qui prouve l’importance des commerces physiques. Mais il est certain que le online croît de manière régulière, d’environ 1% tous les ans.»
La stratégie de Fnac Darty est donc aujourd’hui de miser «sur une combinaison entre le online et le offline. Nos magasins sont des lieux de rencontres et les robots ne pourront pas remplacer les conseils de nos vendeurs.»