Ilana Devillers (à gauche) et Xénia Ashby ont cofondé Food4All, et ont remporté de nombreux prix, dont deux au dernier Mind&Market. (Photo: Matic Zorman)

Ilana Devillers (à gauche) et Xénia Ashby ont cofondé Food4All, et ont remporté de nombreux prix, dont deux au dernier Mind&Market. (Photo: Matic Zorman)

La lauréate du 10e Business Woman of the Year 2019, organisé par la Banque internationale à Luxembourg (Bil), sera connue ce mercredi soir. Rencontre avec les finalistes du concours, dont Ilana Devillers, cofondatrice de Food4All.

La 10e édition du Business Woman of the Year 2019 mettra à nouveau en lumière l’entrepreneuriat au féminin et son potentiel encore inexploité. Le prix lancé par la Banque internationale à Luxembourg (Bil) sera remis ce mercredi soir – au terme d’une séance de «pitch» – à une chef d’entreprise ou manager qui s’est distinguée par un projet innovant et proposant un apport positif à la société.

D’ici là, Paperjam vous présente les finalistes. Début de cette série avec Ilana Devillers, la cofondatrice de .

Pour quelle(s) raison(s) vous êtes-vous inscrite à ce concours?

Ilana Devillers. – «Je me suis inscrite à ce concours dans le but de motiver d’autres jeunes entrepreneuses à poursuivre leurs rêves et pour démontrer que ce n’est ni l’âge ni le genre qui influence sur la volonté de réussir.

Devenir entrepreneuse était un projet de vie? Qu’est-ce qui vous attire dans l’entrepreneuriat?

«Ayant toujours eu à cœur de combattre les injustices, je me destinais à être avocate dans un premier temps, mais je me suis vite aperçu par de multiples stages que ce métier ne correspondait pas à ma vision des choses. L’entrepreneuriat, quant à lui, répondait bien plus à mes critères que le droit, surtout pour défendre les problèmes sociétaux communs et créer un impact positif.

C’est pour ces raisons que j’ai poursuivi mes études avec un master en entrepreneuriat et innovation et que j’ai décidé de fonder la start-up F4A avec Xénia Ashby. Néanmoins les deux domaines sont inséparables lorsqu’on monte sa start-up.

Quels sont vos modèles d’entrepreneurs(/ses)?

«Si l’on parle d’inspiration entrepreneuriale, alors je dirais que je m’inspire de plusieurs modèles très uniques dans leur façon de procéder, tels que Bernard Arnault, Richard Branson, Jenny Campbell, Gary Vaynerchuk et, plus récemment, Frédéric Laloux.

Y a-t-il un entrepreneuriat au féminin?

«L’entrepreneuriat au féminin fait partie de l’entrepreneuriat, et si celui-ci est exercé par une femme, il y aura de facto des touches féminines dans la façon de procéder. C’est ce qui fait de nous les êtres uniques que nous sommes, et cela fait partie de la diversité dans nos façons de procéder. En 2019, il est difficilement concevable de ne pas tous nous mettre au même niveau.

Pensez-vous avoir rencontré plus de difficultés dans votre parcours d’entrepreneuse parce que vous êtes une femme?

«Malheureusement, pour être tout à fait transparente, oui. Mais cela ne m’a jamais empêchée de montrer qu’en tant que femme, on peut toujours y arriver, malgré les bâtons dans les roues, parce que les femmes sont plus résilientes. C’est pour cela que F4A est un bon marathonien.»

Les autres finalistes du concours sont Stéphanie Jauquet (chaîne Cocottes), Aida Nazarikhorram (LuxAI), Elfy Pins (Supermiro) et Karine Vallière (Jumpbox).

Le jury du concours est composé d’hommes et de femmes de la Bil, du Technoport, de Jonk Entrepreneuren, du Paul Wurth Incub, de Schiltz & Schiltz, d’Equilibre et de Wide, partenaires de l’événement.