Combien des 1.100 décès par an dus au cancer sont au moins en partie imputables aux technologies de la téléphonie mobile, demande le collectif Stop 5G à la ministre de la Santé, Paulette Lenert. (Photo; Shutterstock)

Combien des 1.100 décès par an dus au cancer sont au moins en partie imputables aux technologies de la téléphonie mobile, demande le collectif Stop 5G à la ministre de la Santé, Paulette Lenert. (Photo; Shutterstock)

Le collectif Stop 5G, qui avait obtenu un débat public à la Chambre sur le déploiement de la 5G, a écrit à la ministre de la Santé, Paulette Lenert, pour regretter l’absence de précaution vis-à-vis des émissions de la téléphonie sans fil dans son deuxième plan cancer (2020-2024).

«Vous ne pouvez pas ignorer les effets cancérigènes avérés des radiations non ionisantes de la téléphonie mobile, connus depuis des dizaines d’années.» Dans une lettre ouverte, adressée le 20 décembre à la ministre de la Santé, (LSAP), puis aux médias, l’initiative citoyenne Stop 5G regrette que le plan cancer 2020-2024 ait zappé cet aspect dans son volet sur la prévention.

«Parmi les 1.100 décès par an imputables aux cancers, annoncés dans votre toute récente brochure, il serait intéressant de savoir combien sont à imputer aux radiations non ionisantes de la téléphonie mobile (Bluetooth, 2G-3G-4G et 4G LTE, Wi-Fi, 2GHz, 4GHz, et 5GHz des city hot spots et des autres objets connectés tels les tablettes, smart TV, imprimantes, systèmes d’alarme, casques sans fil)», écrit sa présidente, Concetta Valvason detto Sarodine.

Stop 5G reproche à la ministre non seulement de ne pas alerter sur les dangers liés à l’utilisation de la technologie sans fil mais aussi de «promouvoir une approche ‘tout digital’ sans faire la distinction de l’internet filaire (sain) et de l’internet sans fil (délétère)». Elle lui suggère de prendre en compte des «alternatives fiables, saines, sûres et applicables immédiatement, qui permettent une performance accrue en termes de rapidité d’informations transmises: les connexions filaires par fibre optique et la technologie Li-Fi. qui permettent de réaliser pratiquement toutes les performances qui sont possibles avec les connexions ‘wireless’, sans rayonnements, en consommant bien moins d’énergie et en assurant une fiabilité bien plus grande!»

«Ne répétez pas la politique de l’autruche pratiquée pendant des décennies pour l’alcool, le tabac, l’amiante, le glyphosate, de vos prédécesseurs!», martèle Mme Valvason detto Sarodine, avant d’inviter la ministre à «obliger le ministre de l’Éducation nationale à reconsidérer sa politique ‘tout wireless’ dans les écoles» et de proposer une campagne de prévention dont le slogan pourrait être «Be safe, go wired!».